Roy surpris du début de saison
Les Diables rouges présentent un dossier de 4-3-1 après huit matchs
Avant le début de la saison, Patrick Roy n’aurait probablement pas misé sa chemise que ses Remparts présenteraient un dossier de 4-3-1 après les huit premiers matchs de la saison.
L’équipe vient au septième rang du classement général, mais, ce qui surprend surtout Roy, c’est qu’ils aient réussi à sortir de la première séquence de huit matchs, disputée en 14 jours, avec une fiche positive considérant les adversaires qu’ils ont affrontés.
« C’est une surprise pour moi. On a affronté des équipes de qualité, mais ce n’est pas juste ça, il y a aussi eu quelques voyages, dont un en Abitibi. »
UN PREMIER TRIO EN FEU
En battant les Mooseheads d’halifax et les Voltigeurs de Drummondville, les Remparts de Québec ont assurément surpris, en ce début de saison.
Parmi les facteurs expliquant ce bon début, pas de doute que le trio de Philipp Kurashev vient en haut de liste. En compagnie d’aleksei Sergeev et Louis-filip Côté, cette unité a inscrit plus de la moitié des buts de l’équipe cette saison, soit 13 des 24 filets.
Pour Roy, il s’agit davantage d’un point positif que d’une inquiétude.
« Les gens qui nous regardent trouvent peut-être qu’on manque de profondeur en attaque, ce qui va nous empêcher de marquer soir après soir. Pour l’instant, je trouve que le trio de Philipp Kurashev fait un bon travail tout comme celui d’andrew Coxhead, que j’adore. Est-ce que Matthew Grouchy pourrait nous en donner plus de temps en temps ? Peut-être, mais il est sur la bonne voie, tout comme Pierrick Dubé ou Olivier Mathieu. On essaie de simplifier le plus possible l’attaque en mettant la rondelle au filet et en travaillant devant le but. »
DÉSAVANTAGE NUMÉRIQUE
De retour à l’entraînement hier après avoir obtenu congé dimanche et lundi pour se remettre de leur périple en Abitibi, les Remparts ont de nouveau pratiqué le désavantage numérique hier.
Avant le match d’hier soir entre les Screaming Eagles du Cap-breton et les Sea Dogs de Saint-jean, Québec venait à l’avant-dernier rang dans toute la ligue pour le pourcentage d’efficacité en infériorité numérique avec 68,6 %.
« Il faut être meilleurs. On pratique ça à tous les jours, mais ça tarde à cliquer », a mentionné Roy, qui croit que les succès dans cette facette du jeu passent par trois éléments clés : les mises au jeu, la capacité à dégager efficacement le territoire et le travail de récupération des rebonds devant le filet.
Les Remparts s’entraîneront de nouveau ce matin avant une séquence de deux matchs en deux soirs à domicile qui débutera avec la visite des Screaming Eagles jeudi soir. Le Drakkar de Baie-comeau sera le visiteur vendredi.