Le Journal de Quebec

L’eau potable explique l’éclosion à Saint-bernard

- JEAN-FRANÇOIS RACINE

La consommati­on de l’eau de la municipali­té de Saint-bernard, en Beauce, est l’élément qui explique l’éclosion d’infections à campylobac­ter et de gastroenté­rites vécue par plusieurs citoyens au cours de l’été 2018.

Plusieurs parents d’enfants malades avaient sonné l’alarme en juillet dernier.

Les citoyens contactés par Le Journal étaient alors convaincus que la source de leurs malaises provenait de l’eau contaminée. Compte tenu de la vulnérabil­ité du système d’eau potable, l’avis d’ébullition demeure en vigueur même trois mois plus tard.

« On est vraiment tanné. Je peux vous dire qu’après trois mois, on trouve ça long. Surtout qu’on paie tous pour notre eau en bouteille », a expliqué Catherine Dumas.

18 FOIS PLUS DE RISQUES

Les personnes qui consommaie­nt l’eau de la municipali­té avaient 18 fois plus de risques de présenter une infection que les personnes n’ayant pas consommé cette eau.

Les investigat­ions démontrent une vulnérabil­ité du réseau d’eau potable puisque différents contaminan­ts y ont été décelés par moment. Le campylobac­ter n’a pas été retrouvé dans l’eau, mais dans la majorité des cas, il n’est pas possible de retrouver cette bactérie dans l’eau.

« L’avis d’ébullition demeurera en vigueur jusqu’à ce que la sécurité du réseau soit assurée », a mentionné Dr René Veillette, médecin-conseil à la Direction de santé publique (DPS).

En juillet 2018, la DSP a été alertée par un nombre élevé de cas de gastroenté­rite chez les citoyens de Saint-bernard. Avant même son assermenta­tion, le nouveau député caquiste Luc Provençal est déjà visé par une pétition qui réclame son aide.

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