Le Journal de Quebec

Une ovation pour Chris Boucher

- BENOÎT RIOUX

Le Québécois Chris Boucher, des Raptors de Toronto, a eu droit à une ovation quand il a fait son entrée dans le match avec sept minutes à écouler au quatrième quart.

Deux lancers de trois points réussis par Boucher dans la victoire des Raptors ont ponctué la fin du match alors que la foule a scandé son nom.

« C’était spécial, a commenté Boucher au terme du match. Je vais toujours m’en rappeler. Il n’y a pas de mots pour décrire cette foule. Ils étaient tellement dedans. Je pense que je n’avais jamais vu ça de ma vie. Quand ils ont commencé à faire la vague, c’était tout le monde qui le faisait. »

À n’en point douter, c’était une soirée spéciale pour le jeune homme de 25 ans, qui avait la chance de jouer devant sa famille, ses amis et une tonne de nouveaux partisans.

Boucher, qui tente de percer la formation des Raptors après avoir disputé un match avec les Warriors de Golden State la saison dernière, avait déjà été accueilli chaleureus­ement par les spectateur­s avant le début de la rencontre quand il s’est adressé au public en anglais, puis en français.

« On va essayer de gagner ce match, avait-il prononcé. Merci pour votre support, je ne vous oublie pas. »

« FAIRE GRANDIR MONTRÉAL »

Rencontré avant le match dans le vestiaire des Raptors, Boucher avait bien voulu commenter les démarches visant la venue d’un club de la NBA à Montréal.

« D’avoir une équipe de basketball, ça pourrait faire grandir Montréal dans le monde du sport profession­nel, a estimé celui qui a grandi dans le quartier Côte-des-neiges. Et amener une équipe, ce serait extraordin­aire pour les jeunes, pour les partisans montréalai­s et pour le Centre Bell aussi. Car avoir deux équipes dans un même amphithéât­re, ça peut être bon.

« Je pense que la montée du talent canadien et la popularité entourant les Raptors montrent l’intérêt en général des Canadiens pour le basketball, a pour sa part indiqué l’entraîneur-chef des Raptors, Nick Nurse. C’est ce que j’ai senti depuis que je suis au Canada, soit dans les cinq dernières années. Une expansion demeure toutefois quelque chose de difficile à faire pour une ligue. »

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