L’heure des grandes décisions approche
S’il n’en tenait qu’à lui, Jacob de la Rose affronterait les Kings ce soir. Laissé à Montréal lors du premier voyage de la saison en raison d’un problème cardiaque, le Suédois s’entraîne avec ses coéquipiers depuis lundi.
Rencontré dans le vestiaire hier au terme du troisième entraînement en trois jours, l’attaquant de 23 ans a stipulé que la décision n’était pas de son ressort.
« Je suis prêt, je me sens rapide sur la patinoire, mais ce sont eux qui décident, a-t-il déclaré. J’obtiendrai le feu vert pour les matchs quand ils détermineront que c’est le bon moment. »
De la Rose n’est pas sans savoir que son retrait de la liste des blessés forcera la direction à remercier l’un de ses joueurs. Encore une fois, son sort n’est pas entre ses mains.
« C’est comme ça que ça fonctionne. Tu ne peux avoir que 23 joueurs dans ta formation, a-t-il lancé. C’est hors de mon contrôle. Ce n’est pas moi qui prends ces décisions. »
DESLAURIERS BIENTÔT DE RETOUR
Comme il l’a fait plus tôt cette semaine, Claude Julien a précisé qu’il ne fait pas poireauter de la Rose sur la liste des blessés pour repousser la décision que la direction aura inévitablement à prendre.
« On garde un oeil là-dessus. À un moment donné, nous devrons faire face à la musique. Ça s’en vient et ça s’en vient vite, a-t-il déclaré. Je suis le type d’entraîneur qui essaie plus de déterminer quel groupe de joueurs le fera gagner. Ça prend un peu de tout. »
Reste à savoir de quel type de patineurs Julien aura le plus besoin. Un joueur avec un potentiel offensif comme Nikita Scherbak ou un athlète dont le jeu est plus axé sur la défense comme de la Rose ? Et si c’était Tomas Plekanec qui écopait ?
Par ailleurs, comme l’a fait remarquer l’entraîneur du Canadien, ce n’est pas un joueur que le Canadien devra soumettre au ballottage ou envoyer ailleurs, mais bien deux.
« Nicolas Deslauriers sera également de retour d’ici une semaine et demie, deux semaines. Ce sera des décisions difficiles. Mais j’aime mieux avoir à prendre des décisions difficiles que des décisions faciles, a déclaré Julien. On a des options. »