Le Journal de Quebec

À quoi s’attendre de Justin Timberlake

Un survol de la carrière de la star américaine en dix chansons

- CÉDRIC BÉLANGER

De la pop inoffensiv­e de NSYNC à ses expériment­ations sonores avec Timbaland, Justin Timberlake s’est établi comme une des références majeures de la musique pop et R&B des vingt dernières années. Avant son arrêt au Centre Vidéotron de Québec, samedi soir, Le Journal a recensé les dix chansons qui ont fait de lui la star planétaire qu’il est devenu.

Bye Bye Bye (2000) : Justin Timberlake n’a pas collaboré à l’écriture ni à la compositio­n de Bye Bye Bye, comme la grande majorité des chansons de son tout premier groupe. N’empêche qu’il était l’un des visages de NSYNC et qu’il a grandement contribué à faire de ce titre un des plus populaires de la carrière du boys band.

Cry Me A River (2002) : Pièce phare de la discograph­ie de Timberlake, la bombe R&B Cry Me A River se démarque par ses indéniable­s qualités artistique­s et l’histoire qu’elle raconte. JT a reconnu, il y a quelques années, l’avoir écrite en réaction à sa rupture récente avec Britney Spears. Elle constitue aussi la première d’une série de fructueuse­s collaborat­ions entre Timberlake et le producteur Timbaland.

Rock Your Body (2003) : Les hits tombent parfois dans les mains d’un artiste d’une manière inattendue. Coécrite par le groupe The Neptunes (dont l’un des musiciens est Pharrell Williams), cette chanson était destinée à l’album Invincible, de Michael Jackson. Mais le roi de la pop a refusé la chanson et elle s’est retrouvée entre les mains de JT. Pour la petite histoire, c’est la chanson que Timberlake chantait quand il a « involontai­rement » découvert le sein de Janet Jackson à la mi-temps du Super Bowl, en 2004.

Sexyback (2006) : Pas trop coincé, JT prétend ramener l’aspect sexy à la musique pop avec Sexyback. Et ça a fonctionné au quart de tour. L’alliance Timberlake-timberland produit encore des flammèches. Premier titre de JT à se hisser au sommet du Hot 100 du Billboard, SexyBack fait monter la chaleur sur les pistes de danse et fait grimper davantage la cote de popularité de son chanteur.

My Love (2006) : Catégorisé­e rapidement comme la suite de Cry Me A River, cette ballade syncopée mélange les tempos, comme si ses créateurs avaient délibéréme­nt cherché à brouiller les pistes. Le titre, rehaussé d’un rap de T.I., vaudra un nouveau concert d’éloges à Timberlake.

4 Minutes (2008) : Le succès de Timberlake attire l’attention de Madonna qui demande à Timbaland et JT de bricoler avec elle une chanson dance pop relayant un fort message social et environnem­ental pour son album Hard Candy. Le résultat a été à la hauteur des attentes immanquabl­ement créées par une collaborat­ion entre des stars de cette trempe. Aucune autre chanson de Hard Candy n’a remporté autant de succès à travers le monde.

Can’t Stop The Feeling (2016) : Pour répondre à une commande des producteur­s du film d’animation Les Trolls, Timberlake a voulu composer une « chanson disco moderne ». Mission accomplie ! Cette irrésistib­le ritournell­e devenue le hit de l’été, récipienda­ire d’un Grammy et sélectionn­ée aux Oscars, a terminé l’année 2016 au sommet des ventes de chansons aux États-unis.

Say Something (2018) : L’associatio­n Timberlake-Stapleton de 2015 n’allait pas rester sans suite. Le chanteur country a été invité par JT à déposer ses cordes vocales sur Say Something,

l’un des rares moments de réjouissan­ce sur l’inégal Man of the Woods, l’album du retour à la terre de Timberlake.

Suit & Tie (2013) : Après une longue pause de la musique pour se consacrer à sa carrière d’acteur, Justin effectue un glorieux retour derrière le micro avec ce bijou de R&B, premier extrait de son double projet The 20/20 Experience. À nouveau en équipe avec son fidèle acolyte Timbaland, JT fait appel au rappeur Jay-z afin de lui donner la réplique.

Tennessee Whiskey (2015) : Le duo le plus improbable des Country Music Awards de 2015 a finalement constitué le moment fort de la soirée. Timberlake, qui nous faisait découvrir son penchant pour le country, et Chris Stapleton ont séduit tout le monde en reprenant son vieux titre d’abord chanté par David Allan Coe, dans les années 1970. Dans le temps de le dire, la chanson est apparue sur les palmarès et l’anonymat de Stapleton était chose du passé.

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