Des citoyens de deuxième classe
Le fondateur du Mouvement Citoyen Handicap-québec estime que le gouvernement du Québec traite ses personnes aux prises avec des handicaps comme des citoyens de deuxième classe.
Atteint d’une maladie dégénérative, Richard Guilmette admet avoir été surpris d’apprendre que Revenu Québec ne considérait pas qu’un homme né avec une seule main soit vu comme une personne avec un handicap.
« Ils accordent le crédit d’impôt à des personnes qui ont une stomie, mais pas à cet homme », a affirmé, étonné, le fondateur du Mouvement Citoyen Handicap-québec qui vient en aide aux personnes vivant avec un handicap.
« IL A UN HANDICAP, C’EST CLAIR »
Selon lui, c’est la preuve que le Québec considère ses handicapés comme des citoyens de deuxième classe.
« Je n’ai jamais entendu ça de ma vie. Il a un handicap, c’est clair. Je ne comprends pas comment on peut refuser ça à quelqu’un à qui il manque une main. »
Selon lui, le Québec ne sait pas prendre soin des gens qui ont un handicap.
« Québec, méchante province qui a beaucoup de difficulté avec les personnes handicapées », a mentionné celui qui accompagne plusieurs citoyens dans leur combat pour obtenir de l’aide et faire respecter leurs droits.
SE BATTRE JUSQU’AU BOUT
Il conseille d’ailleurs à Pascal Hardy de se battre jusqu’à ce qu’il réussisse à avoir gain de cause.