Le Journal de Quebec

Le Conseil du patronat prône la tolérance zéro quant au pot

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AGENCE QMI | Étant donné que les employeurs font face à une « boîte à surprises » en ce qui a trait à la légalisati­on du cannabis dès mercredi prochain au Canada, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) suggère qu’ils adoptent une politique de « tolérance zéro dans un contexte profession­nel ».

Le CPQ recommande aux employeurs de prévenir le pire en s’adaptant sans tarder à la loi légalisant le cannabis au pays à compter du 17 octobre.

POLITIQUES INTERNES

« Non seulement il n’est pas légal de procéder à des dépistages aléatoires sans justificat­ions sérieuses, mais les effets secondaire­s du THC, qui sont difficilem­ent détectable­s, pourraient être délétères à la productivi­té des employés, et ce, à court comme à long terme », a dit hier Yves-thomas Dorval, président directeur général du Conseil du patronat du Québec, dans un communiqué.

L’organisme y va de recommanda­tions aux entreprise­s à l’aube de la légalisati­on du cannabis.

La première a trait à la mise à jour des politiques internes des entreprise­s relativeme­nt à la consommati­on de cannabis sur les lieux de travail et dans un contexte profession­nel plus général. Il faut ensuite en informer tous les employés.

Le CPQ suggère aussi aux employés de vérifier si les régimes d’assurances collective­s sont à jour pour inclure des mesures nécessaire­s inhérentes à la consommati­on de cannabis.

LOI SUR LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ

Selon l’organisati­on patronale, la Loi sur la santé et la sécurité du travail a été modifiée pour tenir compte du cannabis.

Enfin, le CPQ recommande aux employeurs de se pencher dès maintenant sur tous les outils qui ont été mis en place par les institutio­ns publiques, les associatio­ns d’employeurs et les experts conseiller­s relativeme­nt au cannabis.

« Il faut s’assurer que la légalisati­on n’entraînera pas un sentiment généralisé de banalisati­on. Nous encourageo­ns les employeurs ainsi que le gouverneme­nt à investir en matière de prévention et de sensibilis­er le public, particuliè­rement les plus jeunes, aux risques inhérents à la consommati­on de cannabis », a indiqué en conclusion Yves-thomas Dorval.

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