Le Journal de Quebec

Un apport qui ne se limite pas aux chiffres

- RICHARD BOUTIN

À sa dernière saison, Benoît Gagnon-brousseau joue un rôle de leader qui prêche par l’exemple.

« Je savoure chaque moment et j’en profite au maximum, a résumé l’ailier espacé du Rouge et Or. Chaque match est un dernier. »

Gagnon-brousseau a marqué son premier touché de la saison dans la victoire face aux Carabins de l’université de Montréal, le seul majeur du Rouge et Or face aux Bleus cette saison en deux parties.

« Ce n’est pas la quantité, mais l’importance. Ça fait du bien et c’est le fun de marquer contre Montréal. Même si je n’avais pas de touché, ça ne me tracassait pas. On avait une fiche de 5-0. Peu importe mon rôle, je ne veux pas perdre. »

Gagnon-brousseau ne craint pas que le Rouge et Or prenne les choses à la légère face aux Redmen.

« On doit gagner et bien jouer, a souligné le produit des Spartiates du Vieux Montréal. Les jeunes le savent et on n’a pas eu besoin de les ramener à l’ordre. On ne peut pas perdre une semaine de préparatio­n. Après avoir affronté Montréal, c’est moins émotif cette semaine, mais il n’y a pas eu de baisse de concentrat­ion. »

À FOND DE TRAIN

« La contributi­on de Gagnon-brousseau va au-delà des statistiqu­es. En cinq ans, je ne me souviens pas d’un entraîneme­nt où Benoît n’était pas enthousias­te et à 100 mi/h, a louangé le coordonnat­eur offensif Justin Éthier. Il aime le football et il est toujours de bonne humeur. Son enthousias­me est contagieux et il est très apprécié dans le vestiaire. »

Éthier aime l’engagement de son vétéran. « Partant à sa 3e saison en 2016, Ben a subi une blessure à l’entraîneme­nt deux jours avant le match à Montréal et c’est le moment où Jonathan Breton-robert est entré et il a eu un impact spectacula­ire dès le départ, a-t-il rappelé. Ce fut difficile, mais il est passé par-dessus. Il faisait tellement bien derrière Jonathan qu’on l’a déplacé comme ailier espacé partant l’an dernier. »

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