Le Drakkar reste humble même s’il a le vent dans les voiles
Le Drakkar a beau avoir démarré la saison sur les chapeaux de roues, l’entraîneur Martin Bernard et ses joueurs gardent la tête froide et savent trop bien que la fonte des neiges du printemps n’est pas près de se pointer le bout du nez!
Au dernier relevé des meilleures formations de la Ligue canadienne de hockey, le Drakkar se trouvait au sommet en n’ayant toujours pas subi la défaite en temps réglementaire. Cette séquence a pris fin vendredi à Drummondville où les Nord-côtiers ont été lessivés 7-1.
N’empêche qu’à la troisième année du fameux cycle de reconstruction, le Drakkar pourrait enfin donner des raisons à leurs partisans de célébrer, et son départ canon témoigne de sa volonté d’y parvenir.
« On essaie de garder notre tête dans le moment présent, et chaque jour on essaie de gagner nos journées. C’est ce qu’on dit aux gars : qu’est-ce qu’on a à faire pour gagner notre journée? Jusqu’à date, ça rapporte des dividendes et les résultats sont là », constatait Bernard avant le match au Centre Vidéotron.
UNE ÉTAPE À LA FOIS
Bernard ne s’en fait pas outre mesure avec le fait que son équipe ait obtenu des succès mitigés l’an passé alors que d’aucuns avaient placé la barre haute pour le navire. L’équipe avait terminé au 13e rang du classement général avant de s’incliner au premier tour éliminatoire.
« Un moment donné, il y a un processus de développement. Quand tu prends une formation en reconstruction, les deux fois que je l’ai fait, à Shawinigan et ici, tu en as pour deux ans à développer ton groupe de joueurs, que ce soit avec les hauts et les bas », a-t-il noté.
L’adversité à laquelle ont fait face les jeunes joueurs du Drakkar a d’ailleurs été bénéfique depuis le début de la saison, estime Bernard.
« On tire de l’arrière et on ne panique plus. On a un temps fort contre nous autres, on est capables de mieux gérer les situations. Tout ça fait en sorte que les gars répondent mieux. »