Le Journal de Quebec

Justin Timberlake au Centre Vidéotron ÉLECTRISAN­T

Justin Timberlake épate ses fans de Québec et fait lever le party

- CÉDRIC BÉLANGER

Quand Justin Timberlake se pointe le nez sur une scène, on sait qu’il y aura un party et celui qu’il a proposé lors de sa toute première performanc­e en carrière à Québec, hier, a réussi à plonger le Centre Vidéotron dans une intense fièvre du samedi soir.

Pas de doute, les gens de Québec avaient hâte d’enfin voir celui qui a enflammé les palmarès depuis presque deux décennies.

Ils lui ont fait savoir de la plus belle manière quand, après une heure de musique rondement menée, ils l’ont applaudi à tout rompre après une jolie version de son hit R&B Mirrors, que la vedette a terminée à genoux en saluant son public.

«Vous êtes vraiment venus faire la party ce soir», leur a-t-il lancé avant d’enfiler un shooter, gracieuset­é du bar installé au centre du parterre, avec ses danseurs et choristes de ses fidèles Tennessee Kids.

À LA VITESSE DE L’ÉCLAIR

Entrée sur scène spectacula­ire, rayons lasers, ouverture sur Filthy et la funky Midnight Summer Jam, chorégraph­ies synchronis­ées à la millisecon­de près: Justin Timberlake avait mis ses fans dans le coup en un rien de temps à son arrivée sur les planches.

La première partie du concert a filé à la vitesse de l’éclair. Mettant à profit une scène principale ouverte sur les quatre cotés reliée en serpentin à deux scènes satellites bordées d’arbres artificiel­s pour respecter la thématique de la tournée Man of the Woods, Timberlake a exhibé ses talents de danseurs d’un bout à l’autre du Centre Vidéotron en déballant certains de ses principaux hits, de l’électrisan­te Sexyback au percutant doublé formé de My Love et Cry Me a River.

À tout bout de champ, des toiles translucid­es tombées du plafond diffusaien­t des images du concert, ce qui nous a permis d’apprécier en version presque IMAX les regards coquins que Justin lançait à la foule.

LE TEST DES NOUVEAUTÉS

Timberlake arrivait chez nous avec un spectacle qui avait reçu des critiques mitigées en raison de la présence importante de pièces de son récent Man of the Woods, un album qui en avait déçu plus d’un.

Or, même si quelques nouveautés manquent effectivem­ent de tonus (la mièvre Montana) ou s’inséraient mal à travers ses hits – on pense notamment à la pièce titre et ses accents gospel -, rien n’est venu ternir la fête. Le single Say Something, de loin le meilleur titre de l’album, a d’ailleurs reçu un accueil triomphal et une interpréta­tion vibrante de Timberlake.

Même l’incongru segment où le chanteur et ses choristes, assis au tour d’un véritable feu de camp, se sont attaqués à des reprises de Fleetwood Mac, Lauryn Hill, des Beatles et John Denver après un trop long intermède pour placer tout le monde, a rempli ses promesses.

Ce fut donc ensuite presqu’un bonus quand Justin a sauté sur une piste de danse au milieu de ses fans pour la bombe Rock Your Body puis qu’il a balancé la désormais incontourn­able et rassembleu­se Can’t Stop The Feeling avant de dire au revoir. Et, espérons-le, à la prochaine!

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 ??  ?? Veste de jean sur le dos, Justin Timberlake a enflammé ses fans réunis dans un Centre Vidéotron bondé, hier. PHOTO DIDIER DEBUSSCHÈR­E
Veste de jean sur le dos, Justin Timberlake a enflammé ses fans réunis dans un Centre Vidéotron bondé, hier. PHOTO DIDIER DEBUSSCHÈR­E

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