Le Journal de Quebec

Plus de 7500 coureurs sur la ligne de départ

Le maire veut que Québec se hisse dans le top 10 mondial

- DOMINIQUE LELIÈVRE

Le jour J est arrivé pour les quelque 7500 personnes qui prennent part au Marathon SSQ, un nombre record pour l’événement qui inaugure son tout nouveau parcours sur la rive nord du fleuve.

À quelques heures du départ, le maire de Québec, Régis Labeaume, a souligné, hier, qu’il avait de grandes ambitions pour le marathon de la capitale.

Québec veut carrément se mesurer aux plus grands joueurs dans le domaine avec le parcours au centre-ville. « On veut être dans le top 10 des marathons dans le monde, et on a tout ce qu’il faut », a lancé M. Labeaume.

Pas moins de 1600 personnes s’élanceront sur le tout nouveau tracé de 42,2 km sur le coup de 8 h, ce matin, au parc de l’amérique-française, du jamais-vu en 21 ans d’histoire pour le marathon qui se tenait ancienneme­nt à Lévis et à Québec. La hausse de participat­ion atteint 30 % par rapport à l’an dernier.

Quelque 5900 autres personnes se mesureront dans les parcours de 10 et de 21,1 km.

La fébrilité est grande parmi les organisate­urs de l’événement étant donné les nombreuses nouveautés mises de l’avant cette année.

« On n’a aucun repère sur le passé. On a des façons de faire qui sont complèteme­nt différente­s, on a tout changé. On est partis d’une page blanche », souligne Chantal Lachance, vice-présidente du promoteur Gestev.

PLUS BEAU ET PLUS DIFFICILE

Les organisate­urs ont promis aux participan­ts un événement « carte postale », puisque le trajet principal visite les plus grands attraits de la capitale. L’objectif étant de faire du marathon « un moteur touristiqu­e et économique ».

Le marathon promet aussi d’être plus exigeant pour les participan­ts, avec 448 mètres de montée et 434 mètres de descente. Un choix assumé par ses responsabl­es.

« Tous les parcours de marathon dans le monde ont leur niveau de difficulté. [...] Le marathon qui nous ressemble le plus est celui de Boston, qui est très prisé », commente Mme Lachance.

Rien ne peut, donc, empêcher le marathon de Québec de devenir « un marathon référence », ajoute-t-elle.

Elle estime également que la tenue de l’épreuve en octobre, plutôt qu’en août, est un atout en raison de la météo plus clémente pour les coureurs.

MOTEUR ÉCONOMIQUE

La Ville de Québec met 500 000 $ dans l’événement, principale­ment en services publics et en sécurité. Le budget total s’élève à 3,2 millions de dollars.

L’intérêt pour l’économie de la Ville est aussi grand, a fait valoir le maire.

« C’est du monde qui laisse beaucoup d’argent en ville, et ça couche ici », indique-t-il.

Le maire de Québec s’est aussi montré rassurant malgré l’importance des entraves à la circulatio­n ce matin. « Vous ne serez pas prisonnier­s », a-t-il assuré aux résidents des huit quartiers concernés.

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PHOTOS DIDIER DEBUSSCHER­E Photo dans le texte : le gagnant du mini marathon à son arrivée, hier. Ci-dessus : de jeunes athlètes de 5 à 11 ans qui ont pris part à une course de 2 km.
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