Le Journal de Quebec

EXEMPLES DE COMPORTEME­NTS QUI NE SONT PLUS TOLÉRÉS AU TRAVAIL

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Les blagues et propos déplacés

« Dire d’une collègue qu’elle ira loin avec un peu de déterminat­ion et des “grosses boules” » n’est plus acceptable, illustre le consultant André Lacaille. « Les jokes de gros colons qui mettent tout le monde mal à l’aise, ça n’a pas d’affaire dans le milieu du travail. » « La nouvelle génération ne tolère plus ça. Les jeunes réagissent beaucoup plus rapidement », remarque-t-il. De façon générale, les blagues visant les femmes, les ethnies ou les trans sont à proscrire, abonde l’avocate MarieClaud­e Perreault. « Mais on voit encore ça en 2018. « Le but n’est pas de rendre les milieux de travail aseptisés, explique-t-elle. Il est tout à fait possible d’user d’humour dans le respect, malgré ce qu’en disent ceux qui se plaignent de “ne plus pouvoir rien dire”. »

Les avances non désirées

Les compliment­s sur les vêtements qui rendent la personne mal à l’aise et les regards insistants sont à éviter au travail, explique André Lacaille. Les gens aux mains baladeuses doivent aussi être conscients de leurs gestes. Poser sa main sur la hanche d’un collègue est rarement bienvenu, illustrent plusieurs consultant­s.

Effusions au party de Noël

« La tolérance des gens n’est plus la même dans les événements sociaux », a remarqué le consultant Luc Chabot. Le cas classique : un travailleu­r qui fait des avances à une collègue au party de Noël. Le temps des Fêtes était une période de pointe pour les demandes d’enquêtes en harcèlemen­t. Les patrons et employés comprennen­t de plus en plus que la définition du lieu de travail ne se limite pas au bureau, observe M. Chabot.

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