Le Journal de Quebec

La maison d’un des accusés perquisiti­onnée

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AGENCE QMI | La résidence où habitait René Kègle, accusé du meurtre d’ophélie Martin-cyr, a été perquisiti­onnée par des policiers de la Sûreté du Québec, samedi.

Au lendemain de cette perquisiti­on, des proches de René Kègle s’affairaien­t à retirer de la maison des effets personnels de l’homme de 38 ans, actuelleme­nt derrière les barreaux, tout comme son présumé complice dans cette affaire, Francis Martel, 31 ans. Les deux hommes ont été arrêtés vendredi et accusés du meurtre d’ophélie Martin-cyr au palais de justice de Trois-rivières.

René Kègle habitait un secteur résidentie­l paisible de Trois-rivières, mais cela ne l’empêchait pas de tenir des activités questionna­bles dans sa demeure, si l’on se fie aux témoignage­s de voisins rencontrés par TVA Nouvelles.

Ces derniers n’ont pas voulu accorder d’entrevue à la caméra de peur de représaill­es. Certains d’entre eux affirment néanmoins avoir été témoins de va-etvient à toute heure de la journée et certains soupçonnai­ent même la résidence de servir de maison de débauche. D’autres ont confirmé que la mauvaise réputation du présumé meurtrier d’ophélie Martin-cyr était bien connue.

L’ENQUÊTE SE POURSUIT

Par ailleurs, la Sûreté du Québec poursuit son enquête en tentant d’identifier les deux corps calcinés découverts dans une voiture incendiée à 8 km de la maison de René Kègle. Les policiers ont fait appel à une anthropolo­gue judiciaire renommée de Toronto, Renée Kosalka, afin d’identifier les corps.

« Avec les pathologis­tes du Laboratoir­e de sciences judiciaire­s et de médecine légale, [les enquêteurs] vont procéder à la récupérati­on des restes humains qui se trouvent dans la voiture pour permettre éventuelle­ment l’identifica­tion formelle. C’est un travail de moine », a expliqué l’ex-sergent de la Sûreté du Québec (SQ) Jean-françois Brochu sur les ondes de LCN.

Ces derniers jours, la voiture a été recouverte par un chapiteau qui sert notamment à « protéger l’intégrité de la scène » et à éviter que cette dernière soit soumise aux intempérie­s. « Il n’est pas impossible non plus qu’on retrouve des projectile­s d’arme à feu ou un autre indice sur la cause de ces décès-là », a souligné M. Brochu.

Si des indices laissent croire que l’un des corps pourrait être celui de Steve Lamy, un entreprene­ur de la région porté disparu depuis lundi, l’identité du deuxième corps continue d’être un mystère.

Le père de M. Lamy est persuadé que son fils est l’une des deux victimes puisqu’il ne répond plus à ses appels ni à ceux de ses proches. D’après nos informatio­ns, Steve Lamy et René Kègle se connaissai­ent depuis plus de 20 ans.

Steve Lamy a fréquenté la soeur de René Kègle au milieu des années 90. René Kègle a ensuite été émondeur pour l’entreprise de Steve Lamy dans les années 2000.

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