Encore des retards à la Boucherie Bégin
Les demandes de permis n’ont pas été complétées
Le projet de développement sur le site de l’ancienne Boucherie Bégin accuse un important retard. Alors que la démolition devait avoir lieu en mars, rien n’a encore bougé.
Le bâtiment placardé fait mauvaise figure dans le paysage du faubourg Saint-jean depuis belle lurette ; la Boucherie Bégin a fermé ses portes en 2012.
Après des années de problèmes d’odeur et de vandalisme, un projet comprenant 10 appartements et un local commercial au rez-de-chaussée devait se réaliser au 500, rue Saint-jean, sous la gouverne du Groupe Genius et de l’ingénieur Jean-michel Munger.
LA VILLE EST PRÊTE
En novembre 2017, le conseil d’arrondissement de La Cité-limoilou avait même approuvé les modifications réclamées au zonage. Le promoteur disait en décembre qu’il devait entamer les travaux de démolition à la mi-mars 2018. Or, le bâtiment demeure intouché depuis.
À la municipalité, la porte-parole Audrey Per- reault affirme que « la Ville est prête à délivrer le permis depuis longtemps, elle est en attente de la demande du propriétaire ».
Ce dernier n’a en effet jamais complété sa demande pour réclamer ses permis.
« En date d’aujourd’hui, aucun certificat d’autorisation pour la démolition ni permis de construire pour la réalisation du projet n’a été délivré pour le 500, rue Saint-jean », a soutenu Mme Perreault.
De plus, ajoute la porte-parole, « la Ville effectue régulièrement des inspections du bâtiment afin d’assurer la sécurité sur les lieux ».
Un avis d’infraction a d’ailleurs été transmis au propriétaire actuel, confirme-t-elle. La date et la raison de l’émission de cet avis demeurent cependant confidentielles.
« EN COURS »
Le Journal a tenté à plusieurs reprises d’obtenir des réponses de la part de Jean-michel Munger. Par courriel, M. Munger a simplement indiqué que « le projet est toujours en cours ».
Appelé à expliquer les retards dans l’échéancier, il a choisi de garder le silence.
Si on en croit le site internet du projet 500 SaintJean, seules deux unités sur 10 ont trouvé preneur et une troisième est réservée.