UN JOYEUX FESTIN
Le CH se paie les Red Wings 7 à 3
Les Red Wings croyaient être en mesure de se relever après la dégelée subie aux mains des Bruins, samedi midi. C’était avant que le Canadien n’en rajoute une couche.
La troupe de Claude Julien a célébré le 1000e match de Tomas Plekanec dans la LNH en s’offrant un véritable festin. Mené par son premier trio, le Tricolore a savouré un gain de 7 à 3.
Le Tchèque a lui-même participé à la fête en inscrivant son premier but de la saison, le 233e de sa carrière.
«Je veux marquer des buts, mais je voulais surtout la victoire. C’est un bon scénario pour mon 1000e match», a indiqué Plekanec.
C’est toutefois un autre Tomas, Tatar celui-là, qui s’est le plus éclaté. Contre l’équipe avec laquelle il a disputé les 407 premiers matchs de sa carrière, le Slovaque a récolté une deuxième rencontre consécutive de trois points.
Cette fois, il a fait bouger les cordages à une reprise, en plus de se faire complice des buts de Brendan Gallagher et de Jonathan Drouin (son deuxième du match).
«Ça a été mieux que j’aurais pu l’espérer. C’était vraiment spécial d’affronter Detroit et de me mesurer à mes anciens coéquipiers», a déclaré Tatar, nommé deuxième étoile de la rencontre.
DROUIN INSPIRÉ
Pour un deuxième match de suite, Drouin a offert une performance inspirée. L’espace disponible sur la patinoire lui a donné l’occasion de laisser parler ses habiletés et d’exploiter sa rapidité.
Le numéro 92 en a profité pour inscrire ses deux premiers buts de la saison. Sur le premier, à l’occasion d’un tir de punition, il a servi une brillante feinte à Jimmy Howard, en le battant de vitesse du côté du bloqueur.
Alors que le pointage était de 6 à 2, il s’est même sacrifié en bloquant un tir de Nick Jensen. Blessé à la cheville gauche, il est retourné quelques instants au vestiaire.
«Tu ne peux plus lever le pied aujourd’hui, sinon, tu en entends parler longtemps, a lancé Drouin, à son retour au vestiaire. Parfois, une équipe s’assoit un peu sur son avance. Ce soir, personne n’a fait ça. Le message de Claude, c’était de continuer de jouer et de les attaquer, peu importe que ce soit 5 à 1 ou 6 à 1.»
LE CAOUTCHOUC BRÛLÉ
En matinée, Jeff Blashill avait expliqué le rachat du contrat de Xavier Ouellet par la volonté de l’organisation de voir ce que ses espoirs pouvaient offrir à la ligne bleue.
Après six matchs, l’expérience ne paraît pas trop concluante.
Les jeunes Red Wings ont déjà accordé 29 buts, de loin la pire performance du circuit Bettman.
Un résultat différent aurait été surprenant étant donné que la brigade défensive des Wings est composée de quatre recrues (Dennis Cholowski, Joe Hicketts, Filip Hronek et Libor Sulak).
Cette fois, c’est Howard qui a fait les frais de cette défense ultra poreuse. Déjoué cinq fois sur 20 tirs, le cerbère américain a cédé le filet à Jonathan Bernier après un peu plus de 24 minutes de travail.
Souhaitons qu’howard et Bernier aient déjà passé une commande pour plusieurs paires de jambières, car ils risquent de sentir le caoutchouc brûlé souvent.
ET DE DEUX POUR NIEMI
Pendant que ses coéquipiers bombardaient le filet adverse de 35 tirs, Antti Niemi faisait face à 28 lancers.
Il a cédé devant Andreas Athanasiou, auteur d’un doublé, et Thomas Vanek. Sa tenue lui a permis d’être le gardien vainqueur d’un deuxième match de suite pour la première fois depuis les 2 et 4 février 2016.
À l’époque, le Finlandais défendait les couleurs des Stars de Dallas.