Le Journal de Quebec

Suite à « L’industrie de la mort »

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Je ne vois pas pour quoi de si nombreuses personnes vous ont écrit pour émettre autant de réserves sur l’obligation qu’on semble nous faire à nous, survivants, de dépenser beaucoup d’argent pour le service funéraire et pour enterrer nos proches défunts. Entre autres, je peux leur affirmer, avec preuve à l’appui, qu’il n’est pas nécessaire d’acheter une urne funéraire à grand prix, proche du vol qualifié, pour entreposer les cendres d’un parent décédé.

Nous avons acheté un très joli pot décoratif avec couvercle dans le quartier chinois de Montréal pour moins de 40 $. Ce récipient, dans lequel nous avons mis les cendres de notre mère, nous plaisait pour la raison qui suit : elle aimait deux choses, les colombes et les roses. Ça nous a guidés dans le choix dudit vase qui était orné d’une belle rose qu’elle aurait appréciée. Pour ma part, je souligne que j’ai déjà acheté l’urne dans laquelle je veux que mes enfants déposent mes cendres à mon décès. Ainsi, ça réduira leur questionne­ment et leur évitera des frais superflus. Un problème de moins pour mes enfants

Merci de la suggestion. En cette matière comme en plusieurs autres de nature commercial­e, il suffit parfois de magasiner un peu plus pour se rendre compte que des produits à plus bas prix sont proposés sur le marché. Sans vouloir faire de l’humour de bas étage, avouez que les moyens de se plaindre d’une personne décédée pour le choix de son urne sont nuls.

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