Celui qui a forcé une femme à rouler 200 km reste en prison
Le jeune homme qui aurait ligoté, menacé et obligé une femme de 19 ans à le conduire à plus de 200 kilomètres du lieu de son enlèvement, le mois dernier, demeurera détenu pour la suite des procédures judiciaires.
Samuel Proulx, 19 ans, a brièvement comparu hier au palais de justice de Québec.
MULTIPLES ACCUSATIONS
L’accusé a choisi de renoncer à son enquête sur remise en liberté, alors que la Couronne s’opposait à celle-ci depuis son arrestation, le 27 septembre.
Proulx est accusé d’enlèvement, de séquestration, de vol qualifié, d’extorsion, de voies de fait sous la menace d’un pistolet à plomb et d’utilisation d’une fausse arme à feu lors de la perpétration d’une infraction.
Cagoulé et armé, assis sur la banquette arrière de sa présumée victime dans la nuit du 22 au 23 septembre dans le stationnement de la Caisse Desjardins du boulevard PIE-XI, à Val-bélair, Proulx aurait exigé de la femme qu’elle lui remette ses cartes bancaires et ses numéros d’identification personnels pour effectuer des retraits.
La femme aurait été ligotée pendant une partie des événements, mais elle n’aurait subi aucune blessure physique, selon ce qu’a rapporté la police de Québec.
DE VAL-BÉLAIR À SHERBROOKE
Après les retraits, Proulx aurait ensuite ordonné à la plaignante de le conduire de Québec à Sherbrooke, où il est finalement descendu du véhicule. Il a été arrêté dans les jours suivants, à Sainte-foy.
Son dossier reviendra devant le tribunal au début du mois de novembre. Avant cette série d’accusations, Proulx n’avait aucun antécédent judiciaire.
Les autorités n’ont pas d’adresse connue pour lui. En janvier et février 2018, son adresse était à Saint-denis-de-brompton, près de Sherbrooke.