Difficile d’acheter sur internet
Il n’était pas évident de trouver les sites web officiels de vente de pot des différentes provinces, hier
OTTAWA | Sites web difficiles à trouver, mauvaises traductions en français et liens qui ne fonctionnent pas : s’informer au sujet du pot légal ou même en acheter sur internet était parfois tout un défi au premier jour de la légalisation.
Si un Canadien voulait se procurer du cannabis sur le web, hier, il n’était pas toujours évident de savoir quoi acheter ou même de connaître les caractéristiques des produits offerts.
Par exemple, sur le site internet de la Société ontarienne du cannabis, le lien vers le guide conçu pour aider les néophytes dans leur choix ne fonctionnait toujours pas 18 heures après sa mise en ligne. De plus, la plupart des noms des produits sur la page francophone étaient toujours en anglais.
D’autres sites n’offraient carrément pas de guide ou mettaient des descriptions de produits qui étaient incompréhensibles, selon plusieurs internautes, notamment de l’île-du-prince-édouard.
FORTE DEMANDE
En Alberta, la demande en ligne a été si importante que le magasin virtuel de la province n’a pas pu tenir le coup face à la vague d’acheteurs qui s’y sont présentés dès 12 h 1.
« Vous nous aimez ! Notre site web connaît un trafic important. Nous travaillons fort pour le rendre opérationnel. Merci pour votre patience », a écrit sur Twitter, à 12 h 8, l’alberta Gaming, Liquor & Cannabis.
D’autres boutiques virtuelles chargeaient extrêmement lentement lorsqu’on les visitait, comme celle de la Société québécoise du cannabis, a constaté Lejournal.
Mais si un consommateur cherchait à se renseigner sur les dangers, risques et enjeux liés à la marijuana, là, il était facilement et amplement bien servi sur les pages des boutiques virtuelles provinciales qui en mettaient plein la vue aux internautes à cet égard.
RECHERCHE ARDUE
D’ailleurs, les sites web des différents vendeurs légaux étaient parfois fort difficiles à trouver dans les moteurs de recherche dès 0 h 1 hier, et ce, même si on connaissait le nom exact de l’organisation.
Même notre journaliste s’est inscrit sans le savoir sur le site d’un dispensaire illégal dans les Maritimes, plutôt que sur un site de vente légal.
SEMBLABLES
Pourtant, ce site avait toutes les apparences d’un vendeur autorisé et était le premier lien à apparaître en cherchant « achat cannabis en ligne » ainsi que le nom de la province dans Google. Autre exemple : en cherchant Online
cannabis British Columbia dans Google, on retrouve sur la première page de résultats des liens vers quatre dispensaires illégaux. Aucune trace du site provincial d’achat légal.