Déjà deux requêtes pour syndiquer des travailleurs de la SQDC
Deux requêtes pour syndiquer des travailleurs de la Société québécoise du cannabis (SQDC) ont été déposées mardi au ministère du Travail par le syndicat des Travailleurs et des Travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC).
Les requêtes déposées concernent les employés des magasins de la SQDC de Rosemont–la Petite-patrie et de Rimouski.
Les TUAC disent avoir travaillé très fort pour faire signer des cartes de membre aux travailleurs de ces deux succursales de la SQDC au cours des dernières semaines.
« HEUREUX DES RÉSULTATS »
« Ça fait un certain temps que l’on travaille sur le dossier. On est très heureux des résultats », a signalé hier le président du local 500 des TUAC, Tony Filato, affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
Les TUAC soutiennent que d’autres requêtes en accréditation syndicales concernant d’autres succursales de la SQDC seront bientôt déposées.
Hier matin, de nombreux représentants syndicaux étaient sur le qui-vive tout près des magasins de la SQDC pour faire signer des cartes de membre aux employés.
Filiale de la Société des alcools du Québec (SAQ), la SQDC a fixé à 14 $ de l’heure le salaire horaire de ses conseillers-vendeurs dans ses 12 magasins de cannabis qui ont ouvert leurs portes hier.
La SQDC offre également à ses employés un régime de retraite et d’autres avantages sociaux.
PAS LES SEULS
Le syndicat des TUAC n’est pas le seul qui espère gagner le coeur des travailleurs de la SQDC. Comme l’écrivait Le Journal lundi, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) promet également de tout mettre en oeuvre pour leur faire signer un premier contrat de travail. Le SCFP soutient qu’au Nouveau-brunswick, les salaires des employés des magasins de cannabis vont de 18 $ à 20 $ de l’heure.
La Confédération des syndicats nationaux (CSN) n’a pas caché son désir de représenter également les travailleurs de la SQDC.
La CSN, qui représente déjà les 5500 employés de magasin de bureau de la SAQ, s’est dite peu impressionnée par les salaires offerts par la SQCD à ses futurs conseillers aux ventes.