Un fils à maman… encore un autre
Je lis ce matin l’histoire de cette femme qui désire que son fils immature assiste au mariage de sa fille, alors que cette dernière ne veut surtout pas lui voir la face, vu qu’il a jadis pourri le mariage de sa soeur par ses comportements déplacés. Cette femme qui signe « Mère un jour mère toujours » ose se proposer pour trouver la solution au conflit entre frère et soeur, alors que c’est elle la responsable, elle qui a créé le problème.
Une femme ne peut pas développer la masculinité de son fils seule. C’est le rôle de son mari de le faire. Elle devrait accepter de se retirer du décor pour renvoyer son fils vers son père. Et même si ce dernier me semble assez mou, ça risque quand même d’être mieux pour le fils d’avoir affaire à son père.
Comme bien des femmes du Québec, elle ne semble pas avoir compris qu’un garçon, ce n’est pas une fille. Ça ne s’élève pas pareil. « La même recette appliquée sur votre fils ne donnera jamais les mêmes résultats que sur vos filles, Madame. Si un jour vous réussissez à accepter ça et à le mettre en pratique, vous y gagnerez certainement au change.
Sinon, je vous prédis que l’égalité des chances prise dans ce sens-là, ça va vous conduire droit dans le mur où vous me semblez déjà vous être encastrée. À vous d’accepter de reculer pour vous reprendre et laisser la place à votre mari. Mais en êtes-vous capable ? Jusqu’à quel point le voulez-vous ? » Anonyme
Vous l’avez lu comme moi, le père fut absent pendant toute la jeunesse des enfants, et c’est la mère qui a dû pallier le manque. Elle avoue ne pas avoir été à la hauteur de la tâche avec un fiston difficile, agressif, colérique, et désormais consommateur de drogue et d’alcool. Mais le mal était fait. La mère n’ayant jamais voulu admettre que ce garçon avait besoin d’une poigne masculine pour traverser ses problèmes et passer à l’âge adulte, il est peu probable qu’elle en accepte l’inéluctable nécessité maintenant. Espérons que ce clash survenu à l’occasion du mariage de leur fille amène le père à s’impliquer et la mère à lui céder toute la place pour éventuellement améliorer l’avenir de ce garçon bien mal parti.