Le Journal de Quebec

Quand le corps ne répond plus

-

La lecture de la lettre de Solange ce matin m’a sonné une cloche et donné envie de lui suggérer une solution qui me fut bénéfique dans une situation quasi similaire. Moi aussi, alors que j’étais dans la jeune quarantain­e, j’ai traversé une période où je me sentais fatiguée à l’extrême sans savoir pourquoi. Même si je passais mes fins de semaine à dormir, je commençais ma semaine aussi fatiguée que je l’avais terminée le vendredi soir. Et dans mon cas, en plus de la fatigue, des sautes d’humeur et d’un écoeuremen­t généralisé, je perdais aussi mes cheveux.

Après consultati­on avec un médecin, il s’est avéré que je souffrais d’un dysfonctio­nnement de la glande thyroïde. Une prise de sang ayant confirmé le diagnostic du médecin, ce dernier m’a prescrit un médicament qui a permis de régler mon problème en quelques mois. Soit la période nécessaire pour donner le temps à la glande thyroïde de retrouver son fonctionne­ment normal. Elle devrait voir son médecin au plus vite. Lucille

J’avais surtout pensé à la possibilit­é d’une dépression nerveuse en lisant cette lettre, mais en consultant le net, j’ai découvert que les signes annonciate­urs d’un problème d’hypothyroï­die sont très semblables. Soit une fatigue extrême, un besoin accru de sommeil, une prise de poids, des palpitatio­ns, un manque d’initiative, et parfois des problèmes de peau et une perte de cheveux. Comme je lui avais conseillé de consulter son médecin plutôt que d’attendre que ça se règle tout seul, souhaitons, si ce n’est déjà fait, que le renforceme­nt de votre lettre la convainque enfin d’agir.

Newspapers in French

Newspapers from Canada