Le Journal de Quebec

Couptdetch­aleur

- PAR JACQUES LAFONTAINE

Soyons optimistes : nous aurons un été indien cette année ! Cette expression imagée désigne une période de retour à l’été après les premières gelées de l’automne. Été indien est la traduction du terme anglais Indian Summer. Utilisée d’abord aux États-unis, la locution désignait, à la fin du 18e siècle, cette période de redoux de la mi-octobre ou du début de novembre qui permettait aux Amérindien­s de terminer la préparatio­n de leur campement d’hiver. Un lecteur, L. Tousignant, se demande si l’expression « été des Indiens » est admise. Les deux formes, utilisées indifférem­ment au Québec, sont tout à fait correctes. Mais, bon, l’hiver s’en vient ! « Lors d’une tempête, doit-on réduire ses déplacemen­ts au maximum ou au minimum? » demande B. Doyon. Avec un verbe exprimant une idée de diminution ( réduire, diminuer, etc.), il vaut mieux utiliser la locution au minimum, qui signifie au plus bas degré. L’expression réduire ses déplacemen­ts le plus possible est acceptable. Et puis durant cet hiver et pendant tous les autres, essayons d’éviter les pléonasmes geler de froid et il neige dehors...

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada