Le Journal de Quebec

Pascal veut revenir au sommet

Le Québécois aura un énorme défi contre le russe Dmitry Bivol le 24 novembre

- Mathieu Boulay l Mboulayjdm mathieu.boulay @quebecorme­dia.com

La semaine dernière, Jean Pascal a appris le décès de son père et il a décidé d’annuler son combat contre Gary Kopas pour vivre son deuil. Quelques jours plus tard, dans un revirement de situation, on apprenait qu’il avait accepté un combat de championna­t du monde WBA contre Dmitry Bivol. La question qu’il faut se poser : est-ce qu’il sera en mesure de causer une surprise dans ces circonstan­ces ?

Joint par Le Journal, hier, le principal intéressé ne semble pas inquiet par l’ensemble du dossier, même s’il devra se rendre en Haïti pendant trois ou quatre jours pour assister aux funéraille­s de son paternel. « J’ai appris qu’il n’y a pas de moment parfait dans la vie, a souligné Jean Pascal. C’est à moi de le rendre parfait. En ce qui concerne mon père, ça ne me sert à rien de pleurer sur mon sort.

Je vais devoir transforme­r cet événement triste en quelque chose de positif. »

Il n’écarte pas la possibilit­é de travailler avec son psychologu­e sportif Robert Schinke à son retour d’haïti, s’il en ressent le besoin.

Pour revenir à la boxe, ce n’est pas la motivation qui lui manque pour ce combat de championna­t du monde.

« Je veux revenir au sommet, mais je souhaite également rapporter la quatrième ceinture des mi-lourds pour Noël, a souligné Pascal. Je veux qu’on perçoive à nouveau le Québec comme une puissance mondiale de la boxe. »

UN POIDS SOUS CONTRÔLE

Pour ceux qui s’inquiètent du poids de l’ancien champion du monde WBC des mi-lourds, il est sous contrôle. Pascal s’est entraîné sur une base régulière depuis son duel contre Steve Bossé, en juillet dernier.

Et la raison est simple. Il devait se battre contre Sean Monaghan le 29 septembre, mais le duel ne s’est jamais matérialis­é. Ce qui veut dire que l’entraîneur Stéphan Larouche ne part pas de zéro pour le camp du duel contre Dmitry Bivol. Le tout débutera lundi, à Montréal.

« Je n’ai jamais eu de problème avec mon poids et je n’en aurai pas pour cet affronteme­nt, a souligné Pascal. Ce ne sera pas facile, mais je vais faire 175 lb lors de la pesée. »

UN ADVERSAIRE QU’IL CONNAÎT

Pascal savait très bien ce qu’il faisait en acceptant de se frotter au champion WBA des mi-lourds. Bivol a servi de partenaire d’entraîneme­nt au Québécois dans sa préparatio­n pour son deuxième duel contre Sergey Kovalev.

« J’avais mis les gants avec lui à Los Angeles et c’est un bon boxeur, a indiqué Pascal. J’avais prédit qu’il deviendrai­t champion du monde, donc ce n’est pas une surprise pour moi de le voir au sommet.

Nos échanges étaient assez partagés selon mes souvenirs. Bivol est un boxeur agressif et ce n’est pas un peureux. Ce n’est pas le champion des mi-lourds qui cogne le plus dur, mais c’est le plus complet. »

Le Québécois sait qu’il aura plusieurs aspects du Russe à neutralise­r pour obtenir la victoire. Est-ce que Jean Pascal pourra réaliser le même tour de force qu’eleider Alvarez, soit de gagner un titre mondial contre un Russe à Atlantic City? On aura la réponse dans un peu plus d’un mois.

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PHOTO D’ARCHIVES Jean Pascal a accepté un combat de championna­t du monde contre Dmitry Bivol, quelques jours après le décès de son père.
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