Une confiance qui fait la différence
Il y a parfois des perles qui dorment au fond des tiroirs de certaines équipes. Avec la façon dont il se débrouille depuis le début de la saison, Mike Reilly se veut l’une d’elles.
Limité à un rôle de figurant avec le Wild du Minnesota, le défenseur acquis contre un choix de cinquième tour occupe le rôle de quart arrière de la deuxième unité d’attaque massive du Tricolore.
Hier, il a ajouté deux points à son dossier. D’abord en relançant l’attaque menant au but de Max Domi, puis en déjouant Jake Allen, en prenant quelques secondes de plus, malgré la pression, pour se placer en position de décocher un bon tir.
« Je ne me suis jamais senti autant en confiance. Ritchie [Luke Richardson, l’entraîneur des défenseurs] me parle beaucoup et c’est très apprécié, a expliqué le défenseur américain. C’est un bon environnement pour moi, ici. Le style de jeu cadre bien avec ma façon de jouer. »
LE RETOUR D’ALZNER
Confiné au rôle de spectateur depuis le début de la saison, Karl Alzner a disputé son premier match. Même s’il s’est bien débrouillé, le défenseur a été la cible des attaquants adverses.
Ils sont quelques-uns à avoir tenté d’exploiter son côté pour tenter de le déborder en entrant dans le territoire du Canadien.
« C’est certain que j’étais un peu fatigué après les 10 minutes que nous avons passées à cinq défenseurs, mais je me suis bien senti, a-t-il assuré. Il y avait un peu de rouille lors de mes batailles à un contre un. Tu peux les simuler tant que tu veux, mais quand ça se produit dans le cours du match, ça peut devenir éreintant. »
C’est Victor Mete qui a cédé sa place. Le jeune défenseur a reçu un tir sur une main en troisième période du match contre les Red Wings, lundi, ce qui explique son retrait de la formation.
LE FINLANDAIS GÉNÉREUX
En matinée, Claude Julien avait indiqué qu’une quinzaine de minutes de travail serait une moyenne suffisante pour permettre à Jesperi Kotkaniemi de poursuivre une progression adéquate.
Le Finlandais a répondu à ce critère puisqu’il a passé 14 min 47 s sur la surface de jeu. Possiblement gênée par le gabarit de ses adversaires, la recrue a mis du temps à se mettre en marche.
Il devra apprendre à se faire confiance. En milieu de deuxième période, il a préféré passer la rondelle lors d’une montée à deux contre un plutôt que d’effectuer un bon tir au filet.