Le Journal de Quebec

5 révélation­s

Voici 5 révélation­s découlant de notre entrevue avec Mégo.

- — Marc-andré Lemieux

1 Un concert pour Donald Trump

Dans sa biographie, Mégo mentionne qu’au milieu des années 1990, Céline Dion a donné un concert privé à MarA-lago, la demeure de Donald Trump en Floride. Durant cette soirée huppée, le musicien a aperçu l’homme d’affaires et futur président des États-unis, mais leur interactio­n n’est pas allée plus loin. « Ce n’est pas quelqu’un qui m’attirait », confie Mégo au Journal.

2 La prédiction de René Angélil

La première fois que Mégo a entendu parler de Barack Obama, c’était en 2005, lors d’une discussion avec René Angélil. « René m’a dit : “Mégo, il y a un gars qui pourrait faire tellement pour les États-unis… Il s’appelle Obama.” René avait callé la shot trois ans avant son élection ! René était au courant de tout. En plus d’être un homme vraiment attachant, c’était une encyclopéd­ie. »

3 Entente de confidenti­alité

En raison d’une entente de confidenti­alité signée en 2007, Les Production­s CDA, l’entreprise fondée par René Angélil qui gère la carrière de Céline Dion, a bénéficié d’« un droit de regard » sur Mégo… Aux dires du musicien, la compagnie a seulement exigé le retrait d’une poignée de détails. « Ils n’ont pas coupé grandchose. Ils ont été corrects. J’avais peur qu’ils coupent des choses, comme le jour où j’ai été renvoyé. »

4 Un guide de voyage ?

Mégo ne devait pas écrire une biographie au départ. Il voulait plutôt publier un livre du style 30 ans avec Céline Dion : anecdotes et conseils de voyage, qui aurait été composé de bonnes adresses de restos à Bordeaux et Tokyo, par exemple. C’est Frédéric Arnould, son voisin à Longueuil, journalist­e et auteur du bouquin en devenir, qui l’a convaincu d’aller plus loin et d’opter pour « quelque chose de plus profond ».

5 Finances

Mégo ne roule pas sur l’or. Son avenir est assuré, mais il demeure prudent. « Les gens pensent qu’on est millionnai­re parce qu’on a joué avec Céline. Don’t get me wrong, on a mené une très belle vie. On avait de belles conditions de travail, mais pas jusqu’à dire qu’on peut tout foutre en l’air. Mon chèque de pension, j’en ai besoin pour vivre. »

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