La victoire avant les records pour Richard
Le quart-arrière de l’université Laval pourrait passer à l’histoire cet après-midi
Plusieurs plateaux intéressants sont à la portée d’hugo Richard à l’occasion de son dernier match en carrière en saison régulière.
Cet après-midi au PEPS, le Rouge et Or de l’université Laval accueillera le Vert & Or de l’université de Sherbrooke, et le pivot de 5e année pourrait inscrire son nom dans le livre des records du RSEQ en réussissant une passe de touché. Richard compte 67 passes de touché en carrière, à une du record détenu par Jérémi Roch (2011-2015), du Vert & Or.
« Ça serait le fun de battre le record et c’est très flatteur d’être comparé à un gars comme Jérémi Roch qui a connu une carrière incroyable, mais ça ne sera pas mon legs quand je vais partir, a souligné l’étudiant en génie mécanique. On va se souvenir de moi comme d’un gars d’équipe, positif et qui apporte de l’énergie et non du record. »
Richard n’a plus besoin que de 20 verges pour atteindre le plateau des 10 000 en carrière, ce que seulement deux quarts-arrière ont réussi dans l’histoire du RSEQ. Les meneurs sont Roch avec 11 477 verges et Matt Connell (2003-2008), des Redmen de Mcgill, avec 10 455. Avec un touché par la course, le produit des Cheetahs de Vanier pourrait aussi devenir le premier quart-arrière dans l’histoire de U Sports à réussir 30 touchés au sol et 60 par la passe.
FORTE PRESSION
« Il y a eu d’autres bons quarts-arrière, mais Hugo fait partie du Big three à Laval avec Mathieu Bertrand et Benoît Groulx, a déclaré le coordonnateur offensif Justin Éthier. Tous les trois ont été ici cinq ans, eu un gros impact et remporté des championnats. La victoire à la Coupe Vanier 2016 et ses deux excellentes saisons qui ont suivi font que Hugo mérite de se retrouver dans les discussions avec les deux autres. Il n’y a jamais eu de doute dans mon esprit quant à son talent, mais Hugo a été associé aux deux défaites à la Coupe Dunsmore. Ses performances au cours des trois dernières saisons parlent d’elles-mêmes. »
Partant dès le jour 1 et lauréat du titre de recrue par excellence au pays, Richard a rapidement été comparé à Bertrand et à Groulx. « Les deux ont connu des passages importants et cela m’a mis de la pression, a-t-il reconnu. J’ai géré les attentes en m’en tenant à un petit cercle incluant les entraîneurs et ma famille. Même si je ne lançais pas pour 300 verges, je savais que mes proches allaient m’aimer. Même si mon père n’était pas toujours content de mes performances, je savais qu’il n’allait pas me renier. Ça serait flatteur qu’un autre quart-arrière vive cette pression si jamais on le compare à moi. »
Les deux défaites à la Coupe Dunsmore de 2014 et 2015 face aux Carabins de l’université de Montréal ont amené des critiques. « On avait de très bonnes équipes et j’avais ma part d’erreurs, mais je n’étais pas le seul problème, a-t-il rappelé. Au même titre que je ne suis pas la seule raison de nos succès. »