Nos jeunes et la drogue
Je viens de lire votre réponse à celle dont la lettre était titrée « Message aux jeunes de mon pays ». Vous lui répondez qu’effectivement il n’est pas bon de mêler drogue et médicaments. Pourquoi ne pas lui avoir tout simplement dit que le seul fait de consommer de la drogue, ce n’est pas une bonne chose, à l’égal de fumer la cigarette ou de boire de l’alcool ?
Ce n’est pas la première fois que vous écrivez ce genre de chose. Je soupçonne que vous vous êtes droguée dans le passé, ou même que vous vous droguez présentement et que vous n’osez pas l’avouer parce que vous êtes incapable de regarder votre réalité en face. Car il est clair que se droguer est une mauvaise chose. Et ce que je dis n’a rien de moralisateur. C’est simplement la vérité !
Avouez donc que la drogue, c’est de la merde, de la cochonnerie, une béquille, et que la personne qui en prend est autodestructrice. J’apprécierais que vous soyez honnête avec vos lecteurs. Je ne prends pas de drogue et je suis très heureuse parce que j’ai toute ma tête et que je prends soin de moi. Le premier ministre Trudeau n’a pas toute sa tête. Il n’est pas un bon chef, parce qu’il est immature selon moi de légaliser cette cochonnerie de cannabis.
Cette légalisation me rend malade. On n’a pas besoin de ça pour fonctionner normalement dans la vie. Les légumes et les fruits sont nécessaires à la survie, mais pas ça ! Avec ça, l’être humain se détruit par lui-même, et il est trop idiot pour s’en rendre compte. Quoi penser d’un gouvernement qui vote une telle légalisation, sinon qu’il est aussi incompétent que son chef ? Ne trouvez-vous pas ça terrible pour le peuple canadien ? Une lectrice assidue
Je n’ai jamais consommé ni ne consomme de drogue sous quelque forme que ce soit. Mais la sagesse du Sénat canadien qui, dès le début des années 1990, recommandait au gouvernement canadien de décriminaliser la possession simple de cannabis était venue à bout de mes ultimes résistances à exempter les consommateurs occasionnels de ce produit de faire l’objet de procédures judiciaires. Comme je le disais en juin dernier : « Les USA, qui furent le fer de lance de la prohibition de l’alcool, ont permis pendant 13 ans à Al Capone et à tous les mafieux de faire fortune. La violence du marché noir et les règlements de compte ont fait imploser l’insécurité sans mettre fin aux beuveries et à l’alcoolisme. » Pareil pour le pot, qui en passant arrive au 8° rang pour la dangerosité, alors que l’alcool arrive au premier rang. La légalisation impute en plus au gouvernement l’obligation de faire de la sensibilisation aux dangers de la consommation, ce qui selon moi vaut plus que la simple prohibition, comme actuellement.
Penséedujour Le venin est au bout de notre langue quand on garde une dent contre autrui. – Auteur anonyme