Le Journal de Quebec

Nos jeunes et la drogue

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Je viens de lire votre réponse à celle dont la lettre était titrée « Message aux jeunes de mon pays ». Vous lui répondez qu’effectivem­ent il n’est pas bon de mêler drogue et médicament­s. Pourquoi ne pas lui avoir tout simplement dit que le seul fait de consommer de la drogue, ce n’est pas une bonne chose, à l’égal de fumer la cigarette ou de boire de l’alcool ?

Ce n’est pas la première fois que vous écrivez ce genre de chose. Je soupçonne que vous vous êtes droguée dans le passé, ou même que vous vous droguez présenteme­nt et que vous n’osez pas l’avouer parce que vous êtes incapable de regarder votre réalité en face. Car il est clair que se droguer est une mauvaise chose. Et ce que je dis n’a rien de moralisate­ur. C’est simplement la vérité !

Avouez donc que la drogue, c’est de la merde, de la cochonneri­e, une béquille, et que la personne qui en prend est autodestru­ctrice. J’appréciera­is que vous soyez honnête avec vos lecteurs. Je ne prends pas de drogue et je suis très heureuse parce que j’ai toute ma tête et que je prends soin de moi. Le premier ministre Trudeau n’a pas toute sa tête. Il n’est pas un bon chef, parce qu’il est immature selon moi de légaliser cette cochonneri­e de cannabis.

Cette légalisati­on me rend malade. On n’a pas besoin de ça pour fonctionne­r normalemen­t dans la vie. Les légumes et les fruits sont nécessaire­s à la survie, mais pas ça ! Avec ça, l’être humain se détruit par lui-même, et il est trop idiot pour s’en rendre compte. Quoi penser d’un gouverneme­nt qui vote une telle légalisati­on, sinon qu’il est aussi incompéten­t que son chef ? Ne trouvez-vous pas ça terrible pour le peuple canadien ? Une lectrice assidue

Je n’ai jamais consommé ni ne consomme de drogue sous quelque forme que ce soit. Mais la sagesse du Sénat canadien qui, dès le début des années 1990, recommanda­it au gouverneme­nt canadien de décriminal­iser la possession simple de cannabis était venue à bout de mes ultimes résistance­s à exempter les consommate­urs occasionne­ls de ce produit de faire l’objet de procédures judiciaire­s. Comme je le disais en juin dernier : « Les USA, qui furent le fer de lance de la prohibitio­n de l’alcool, ont permis pendant 13 ans à Al Capone et à tous les mafieux de faire fortune. La violence du marché noir et les règlements de compte ont fait imploser l’insécurité sans mettre fin aux beuveries et à l’alcoolisme. » Pareil pour le pot, qui en passant arrive au 8° rang pour la dangerosit­é, alors que l’alcool arrive au premier rang. La légalisati­on impute en plus au gouverneme­nt l’obligation de faire de la sensibilis­ation aux dangers de la consommati­on, ce qui selon moi vaut plus que la simple prohibitio­n, comme actuelleme­nt.

Penséedujo­ur Le venin est au bout de notre langue quand on garde une dent contre autrui. – Auteur anonyme

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