Les organismes doivent acheter québécois
Des établissements de santé ont des pommes des É.-U.
Le ministre de l’agriculture André Lamontagne croit que les organismes publics doivent être contraints, du moins partiellement, à s’approvisionner en produits agroalimentaires auprès de producteurs québécois.
Le Journal révélait hier que plusieurs établissements de santé au Québec distribuaient à leurs patients des emballages de pommes tranchées, cultivées aux États-unis.
Le ministre Lamontagne a dit accueillir cette nouvelle avec un mélange de « déception et d’incrédulité ».
« Il faut qu’il y ait des objectifs, il faut qu’il y ait des cibles pour que les gens qui sont en charge de l’approvisionnement puissent savoir qu’ils ont des obligations [en matière de produits alimentaires locaux] », a-t-il indiqué, en entrevue à LCN, hier.
MIEUX INFORMÉS
Il croit également que les gestionnaires responsables de l’approvisionnement doivent être mieux informés des pro- duits québécois qui sont disponibles sur le marché.
« Les gens qui sont responsables de l’approvisionnement n’ont pas vraiment à leur disposition toute l’information sur ce qui est disponible en produits alimentaires québécois », a-t-il poursuivi.
Le nouveau ministre croit notamment que de mettre en place un « registre des produits alimentaires du Québec » aiderait à augmenter la proportion des aliments locaux achetés par les organismes publics québécois.
Pour sa part, la ministre de la Santé, Danielle Mccann, a préféré ne pas commenter la situation.