La Commission scolaire de la Capitale poursuivie pour 600 000 $
Un père estime que son fils autiste n’a pas reçu les services adéquats
Insatisfait des services reçus de la Commission scolaire de la Capitale, le père d’un garçon autiste a lancé une poursuite de 600 000 $ contre l’organisation.
Le procès qui oppose Michel Labonté, le père du jeune Thomas, à la Commission scolaire s’est ouvert hier au palais de justice de Québec avec le témoignage du père.
Thomas Labonté est atteint d’un trouble envahissant du développement, un trouble s’apparentant au spectre de l’autisme. Son père soutient que la Commission scolaire de la Capitale n’a pas fourni l’information nécessaire entourant les services qu’elle offre et auxquels son fils aurait droit, notamment l’accès à des classes spécialisées.
DIFFICULTÉS D’APPRENTISSAGE
Dans ces classes, le nombre d’élèves est réduit et plusieurs services spécialisés peuvent être offerts aux élèves qui présentent des difficultés d’apprentissage. Selon le témoignage de Michel Labonté, son fils ne serait pas capable de fonctionner dans une classe normale. L’homme estime donc que Thomas aurait dû être placé dans une classe spécialisée.
Michel Labonté soutient que la Commission scolaire n’aurait pas réalisé l’évaluation des besoins et capacités de son fils dès le début de son parcours scolaire, à son entrée à la maternelle. Selon lui, en omettant de lui fournir des informations quant aux services offerts et en lui refusant l’accès à une classe spécialisée, la Commission scolaire aurait ralenti le développement de son enfant.
Il réclame maintenant à cette dernière un montant de 600 000 $ en guise de dédommagement.
La Commission scolaire de la Capitale présentera sa preuve au cours des prochains jours. Pour le moment, les deux parties ont refusé de commenter le dossier en raison des démarches judiciaires.
Le procès devrait se poursuivre cette semaine au palais de justice de Québec.