Washington vise autant Pékin que Moscou
WASHINGTON | (AFP) En annonçant leur retrait d’un traité de désarmement majeur sur les armes nucléaires, les États-unis visent autant la Chine, qui a développé ces dernières années des armes interdites par ce texte dont elle n’est pas signataire, que la Russie, accusée de le violer.
Officiellement, c’est la Russie qui est citée comme coupable de violation du traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire (INF) avec son nouveau système 9M729, des missiles tirés à partir d’un dispositif terrestre et dont la portée dépasse, selon Washington, les 500 km, ce que Moscou dément.
« La Russie n’a pas respecté le traité. Nous allons donc mettre fin à l’accord et développer ces armes », a déclaré Donald Trump en annonçant le retrait américain du traité INF (Intermediate Nuclear Forces).
M. Trump n’a pas précisé si un nouveau traité pourrait être négocié, mais il a aussi mentionné la Chine. Il a indiqué que les États-unis développeraient ces armes à moins que la Russie et la Chine n’acceptent d’arrêter ellesmêmes de les développer.