ENTREFILETS
Rejoindre Roy
Carey Price est à une victoire de rejoindre Patrick Roy au deuxième rang dans l’histoire du Canadien avec 289 victoires. C’est assurément une pression additionnelle et je ne sais pas s’il y a pensé, samedi à Ottawa, mais ce sera certainement un soulagement lorsque ce sera chose faite. Quoi qu’il en soit, lorsque tu vois ton nom à côté de celui de Patrick Roy, ça demeure une belle réalisation et il ne faut pas l’oublier. Ce sera un beau moment pour Price.
Crosby encense Mcdavid
Parlant de pression, les Penguins de Pittsburgh ont un début de saison difficile et Sidney Crosby a certainement voulu s’enlever un peu de pression lorsqu’il a dit que Connor Mcdadvid est désormais le meilleur joueur de la LNH. Quant à Mcdavid, il est dans une situation difficile. Les honneurs individuels, c’est beau, mais lorsque l’équipe ne gagne pas, ça met un gros bémol sur les performances. Les Oilers doivent participer aux séries éliminatoires et je m’attends à des changements importants là-bas.
L’expérience Kotkaniemi
Où sera Jesperi Kotkaniemi la semaine prochaine ? Il ne lui reste que deux matchs d’essai avant que l’on prenne une décision définitive. J’aime ce qu’il apporte à l’équipe. Je pense qu’il n’a rien à perdre à retourner en Finlande, d’autant plus qu’on n’attend pas la coupe Stanley à Montréal cette année. S’il reste, et qu’éventuellement son temps de jeu diminue, ça lui ajoutera de la pression cette saison, mais aussi la saison prochaine. J’aimerais mieux le voir dominer en Finlande et arriver avec une belle confiance l’an prochain. L’ancien capitaine du Canadien Max Pacioretty ne connaît pas un début de saison extraordinaire avec les Golden Knights de Vegas. Je l’ai vu jouer la semaine dernière et il ne semblait pas à l’aise. Il n’a qu’un but sur 23 tirs, mais même s’il demeure un excellent tireur, je ne le sentais pas en confiance et il ne ressortait pas dans l’équipe. On sait toutefois qu’il est un joueur de séquence et qu’il peut marquer 10 buts en 10 matchs. Ce n’est pas un marqueur de 50 buts comme Alex Ovechkin, mais c’est la même mentalité. Ces joueurs deviennent très frustrés lorsqu’ils obtiennent des chances et qu’ils ne marquent pas. Lorsque la machine est partie, ils lancent avec beaucoup plus de conviction.