Pouvoir et influence
Logé dans le quartier du Vieux-port de Marseille, l’occasion était en or pour visiter le Musée des civilisations de l’europe et de la Méditerranée. Très vite, le rapprochement s’est imposé entre l’actualité internationale des derniers jours et les guerres de conquête autour du bassin méditerranéen dans les siècles passés, montrant à quel point paix et civilisation progressent très peu, avec des tyrans toujours à l’affût.
PROLIFÉRATION NUCLÉAIRE
Se comportant comme un empereur voulant dominer le monde, le président Trump a ajouté un nouveau chapitre à ses frasques en annonçant le retrait américain d’un traité nucléaire avec les Russes. Sa devise « America first and only America first » nous mène-t-elle vers une nouvelle guerre froide, ou pire, vers la catastrophe nucléaire redoutée par un large pan de l’humanité ?
La crainte a toujours subsisté de voir le bouton nucléaire entre les mains d’un fou. Donald Trump ne fait rien pour l’apaiser depuis son entrée en fonction avec un comportement qui apparaît souvent impulsif et insensé, mais qui semble pleinement satisfaire le complexe militaro-industriel. Il ne veut tellement pas déplaire à ces richissimes fabricants d’armes qu’il se montrait disposé à croire les explications sordides de Riyad sur la mort du journaliste Jamal Khashoggi.
VÉRITÉ TYRANNIQUE
Le président américain n’est pas le seul à rêver d’une grandeur d’autrefois, son homologue turc, Recep Erdogan, nourrit lui aussi le dessein de voir renaître l’empire ottoman. Son empressement à vouloir mettre l’arabie saoudite dans l’embarras avec l’assassinat de Khashoggi s’inspire fort probablement de ses désirs de domination dans la région. Son engagement à faire la vérité sur ce meurtre ne saurait gommer la répression infligée à ses propres opposants, en commençant par ses concitoyens kurdes.
Chris Harman, dans Histoire populaire de l’humanité, prétendait que les peuples se débarrassaient d’un tyran pour finalement se retrouver avec un autre. La conjoncture lui donne raison !