Le Journal de Quebec

Des employés se tournent les pouces en attendant les commandes

- PIERRE COUTURE – Avec la collaborat­ion de Camille Garnier

Les nombreuses ruptures de stock dans les magasins de la Société québécoise du cannabis (SQDC) forcent certains employés à se tourner les pouces.

Hier, lors du passage du Journal à la succursale Lebourgneu­f, à Québec, en début d’après-midi, plusieurs employés tournaient en rond, alors que les clients se faisaient plus rares.

Derrière le comptoir, de nombreuses tablettes étaient vides.

Seulement un produit était disponible au gramme au coût de 10,80 $.

Les produits recommandé­s par les conseiller­s de la SQDC allaient des formats de 3,5 grammes à ceux de 15 grammes.

PAS DE COUPES PRÉVUES

À la SQDC, on dit n’avoir pas l’intention de réduire le nombre d’employés dans les succursale­s au cours des prochains jours.

La filiale de la SAQ soutient que ses employés ont aussi un rôle d’informatio­n à jouer auprès des clients potentiels qui se présentent en magasin.

« Il n’est pas question pour l’instant de fermer les succursale­s. Des livraisons de produits sont prévues au cours des prochains jours par nos différents fournisseu­rs afin de maintenir une disponibil­ité des produits », a indiqué un porte-parole de la SQDC, Mathieu Gaudreault.

Dans les magasins de la Société québécoise du cannabis à Montréal, l’arrivage de nouveaux produits sur les tablettes hier a permis aux clients de repartir avec du cannabis à fumer.

« Les gens ne trouvent pas forcément le produit qu’ils étaient venus chercher, mais je les conseille pour trouver autre chose qui puisse leur convenir, et en général ça marche. C’est très rare que les gens repartent sans rien », a fait valoir un employé de la SQDC de la succursale de la rue St-hubert.

VOLÉE DE BOIS VERT

Sur le site Facebook de la SQDC, les nombreuses ruptures de stock provoquent la colère des clients du monopole d’état. Les commentair­es cinglants ne manquent pas.

Certains soutiennen­t qu’ils ne remettront plus jamais les pieds dans une succursale de la SQDC.

Pour les commandes en ligne, la SQDC dit être incapable maintenant de respecter des délais de livraison de moins de cinq jours au Québec.

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