Le Gîte du Berger, un territoire exceptionnel
RÉSERVE DES LAURENTIDES | Malgré une température plutôt compliquée, avec l’arrivée de l’hiver en quelques heures, le territoire du Gîte du Berger dans la réserve faunique des Laurentides a prouvé encore une fois qu’il était dans une classe à part, pour la chasse du petit gibier.
La première journée de chasse a débuté avec la pluie qui s’est rapidement envolée, mais le froid a commencé à s’installer.
Malgré ces conditions difficiles, le groupe a connu une bonne première journée. Pour les deux autres journées, la chasse était plutôt difficile avec la neige, le vent et le froid.
À la fin de notre séjour, nous avions 42 oiseaux comme résultat pour six chasseurs, une récolte que plusieurs chasseurs auraient bien aimé avoir.
Il faut dire ici que ce territoire est idéal pour ces tétras et gélinottes huppées qui sont si populaires.
Les coupes forestières qui ont eu lieu il y a de nombreuses années, ont permis la repousse de plusieurs espèces de feuillus et de résineux, l’habitat idéal pour ces espèces. Le long des routes, il y a régulièrement des aulnes et des petits ruisseaux ou encore la rivière aux Écorces, qui offrent beaucoup de territoire où ils peuvent trouver ce dont elles ont besoin pour vivre.
AVANTAGE QUAD
Sur l’ensemble de la zone de chasse rattachée au Gîte du Berger, il y a de nombreuses routes carrossables, facilement praticables en voiture. Toutefois, l’utilisation d’un VUS ou d’une camionnette est recommandée si vous voulez aller plus loin.
Dans ce secteur, il est aussi possible de chasser en utilisant un quad ou un côteà-côte comme moyen de transport.
Là, vous augmentez drôlement vos chances de succès. Ces véhicules vous permettent d’avoir accès à des sentiers dans l’arrière-pays où vous pourrez surprendre des gélinottes et tétras en quantité. C’est ce qui s’est produit pour notre groupe. Là où la température affectait moins les oiseaux, qui se croyaient à l’abri dans ces petits sentiers plus fermés, nous avons eu beaucoup de succès.
Même s’il y a de la circulation sur les routes, cela n’affectera pas vraiment le comportement des oiseaux. Ils vont souvent laisser passer une voiture pour sortir immédiatement en arrière et devenir une prise pour l’équipage qui suit.
Il n’est pas rare de rencontrer une voiture, de faire à peine 100 mètres et de voir sur la route des oiseaux en train de manger de petits cailloux dont ils ont besoin pour leur digestion.
SUIVRE ATTENTIVEMENT
En roulant très doucement, il n’est pas rare d’apercevoir des oiseaux à six pieds ou moins, le long du chemin, derrière les aulnes. En demeurant immobile, elle croit être invisible sauf qu’on peut facilement faire la différence. Il suffit de continuer à rouler sur quelques mètres et revenir là où vous l’avez vu.
Si jamais elle bouge, ne la perdez pas de vue, normalement, elle n’ira pas loin et cherchera à circuler au sol en zigzaguant.
Si elle s’envole, suivez là des yeux parce que très souvent, elle ira se percher pas très loin. En vous avançant sous l’arbre, vos chances seront bonnes.
Comme tous les gibiers, les gélinottes huppées et les tétras ont leur façon de faire. Si on en tient compte lorsqu’on les aperçoit et qu’on veut les suivre, en appliquant ces petits trucs, les chances de succès augmentent. Avant d’entrer en forêt à la poursuite d’un de ces gibiers, prenez toujours le temps de bien scanner les environs. Souvent, elles vont se trahir.
Pour tout savoir sur ce secteur très giboyeux: (418) 528-6868, poste 239, pour discuter avec monsieur Charles Bergeron qui a été gérant de ce secteur durant plus de dix ans, ou www.sepaq.com.