Le gouvernement de la « COUAQ » ?
Une fois que fut passée l’euphorie de l’élection, que les confettis et les verres à champagne furent rangés, le gouvernement Legault devait enfin commencer à gouverner. Force est de constater que les premiers pas ont été très ardus. Depuis une semaine, c’est couac, après couac, après couac…
DURE SEMAINE
Faisons un recensement rapide. Le jour de sa nomination, le ministre des Ressources naturelles, Jonatan Julien, ne ferme plus complètement la porte au projet éolien Apuiat sur la Côte-nord. Le lendemain, François Legault a pourtant réitéré qu’il avait un préjugé défavorable. Au cours de ce point de presse, le PM affirmait également que c’est Sonia Lebel, ministre de la Justice, qui s’occuperait de l’épineux dossier du cannabis. Mercredi, nous apprenions que ce serait plutôt le Dr Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé. Cette même journée, Jonatan Julien s’est montré ouvert à reprendre les activités d’exploration sur l’île d’anticosti. Sans faire ni une ni deux, le PM Legault a une fois de plus sorti le liquide correcteur, en jurant que c’était hors de question.
Toujours mercredi, le ministre responsable de la laïcité, Simon Jolin-barette, réaffirmait l’intention du gouvernement de bannir le tchador dans la fonction publique, en plus de l’interdiction du port de signes religieux pour les personnes en autorité. Devinez qui est venu dire plus tard que ce n’était pas une priorité? Encore le PM !
C’est sans oublier le fait que le chef du gouvernement a annoncé avec conviction qu’il gelait les augmentations de salaire des médecins spécialistes... en ignorant le fait qu’aucune augmentation n’était prévue pour les cinq prochaines années.
CHANGEMENT
Assurément, la première semaine aux affaires aura été difficile pour la CAQ. Ce n’est pas anormal, mais il faudrait éviter d’en faire une habitude. Ce parti nous a promis du changement. Or, des communications déficientes, ça ne diffère pas du précédent gouvernement.