Le Journal de Quebec

Difficile à digérer

- STÉPHANE CADORETTE

BUFFALO | Les pénalités ont coûté le match au Canadien, mais Claude Julien n’a pas voulu lancer la pierre à ses hommes au terme d’une rencontre où plusieurs évoqueraie­nt l’indiscipli­ne.

Il y a bien sûr la punition à Andrew Shaw qui a permis aux Sabres d’égaler la marque au deuxième tiers, mais plus encore, celle à Joel Armia qui a coulé le Tricolore dans les derniers instants de la rencontre.

« La pénalité à la fin nous a coûté le match », a tranché Julien, en se portant cependant à la défense de son attaquant.

« C’est une punition difficile à digérer. Je ne dis pas que ce n’était pas une punition, mais c’en était une petite. Dans un match comme ça, j’aurais peut-être aimé une meilleure décision, mais il reste qu’ils (les Sabres) ont été meilleurs que nous », a-t-il analysé.

« Quant à Andrew, il a eu une pénalité au dernier match qu’il ne méritait absolument pas. C’est sûr que ce soir (hier), les deux pénalités étaient plus méritées, mais il faut regarder plus loin que ça », a ajouté le pilote.

MOINS DE DÉTERMINAT­ION

Là où Julien a moins digéré l’effort de ses ouailles, c’est surtout sur le plan de la déterminat­ion. À maintes reprises, les Sabres sont sortis gagnants des duels individuel­s.

« Dans ce genre de match, tu veux au moins sortir d’ici avec des points, mais j’ai trouvé qu’ils ont été beaucoup mieux que nous. Ils ont gagné la majorité des batailles le long des rampes. Ils ont été sur la rondelle plus souvent que nous. C’est un match de déterminat­ion qu’ils ont gagné. Une défaite dans la dernière minute fait mal, mais on doit rebondir et être meilleur au prochain match », a-t-il statué.

Julien, dont la troupe avait amassé des points dans neuf des dix dernières confrontat­ions face aux Sabres, aurait aussi aimé que les officiels refusent le deuxième but de Pominville à la reprise vidéo, mais il savait que les espoirs étaient minces quand il a fait appel de la décision.

« On est rendu dans des situations où si on n’essaie pas de challenger, on risque de le regretter. On savait que Petry avait donné une poussée, mais est-ce que Pominville a fait un effort [pour plonger] ? Malheureus­ement, il faut prendre des chances et c’était 50-50. Si je ne le faisais pas, je risquais de ne pas faire la bonne chose », a-t-il expliqué.

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