Ils veulent qu’on cesse de se moquer des ovnis
On n’aurait juste pas trouvé la bonne méthode d’étude
Des conférenciers réunis à Montréal pour un congrès international estiment qu’il faut arrêter de tourner au ridicule les discussions sur les ovnis.
L’ufologue britannique Ananda Bosman croit qu’il y a beaucoup de preuves de l’existence des objets volants non identifiés (ovnis).
« Il y a des évidences objectives sur les ovnis, soit des éléments qui se comportent comme rien d’autre sur notre planète. Ça ne veut pas dire qu’on parle d’extra-terrestres en soit », a-t-il dit hier.
LA BONNE MANIÈRE
Il fait partie de la vingtaine de conférenciers du Canada, de la Suisse, de la France, de la Suède, des États-unis et de l’espagne qui prennent part au 5e congrès ufologique international de Montréal, qui se tient jusqu’à aujourd’hui à l’université du Québec à Montréal (UQAM). Une centaine de personnes assistent au congrès, en personne et sur le web.
L’ufologue Fabrice Bonvin, de la Suisse, déplore que la science lève le nez sur le phénomène des ovnis.
« Dire qu’un phénomène n’est pas scientifique ne veut absolument rien dire. On dira plutôt que la science n’a pas encore trouvé une manière adéquate d’étudier ce phénomène », a-t-il affirmé par message vidéo, à l’ouverture du congrès.
M. Bonvin a rappelé l’aveu du Pentagone au quotidien The New York Times d’avoir tenu pendant cinq ans un programme destiné à l’étude d’objets volants non identifiés, financé à 22 millions $ par année, de 2007 à 2012.
Une vidéo d’un avion de chasse américain poursuivant un objet non identifié a aussi été dévoilée. Des épisodes seraient toujours étudiés par le Pentagone.
Cette poursuite « a aidé à être pris au sérieux, estime le retraité de psychologie de l’université Mcgill et passionné d’ufologie Don Donderi. Et ce n’est que le début de la prise de conscience des gens face à ces phénomènes réels, et auxquels il faut prêter attention ».
Il ne considère pas que l’idée du président Donald Trump de préparer une armée de l’espace soit absurde.