La haine des juifs
Les juifs n’ont pas le monopole de la souffrance, mais ils ont cristallisé contre eux le monopole de la haine depuis la nuit des temps.
La création d’israël en mai 1948 a permis à tous les antisémites qui sévissent partout dans le monde de déguiser en quelque sorte leur haine en une posture antiisraélienne. Et un certain nombre de ceux qui exècrent Israël sont d’abord rongés par la détestation millénaire du Juif.
On peut critiquer violemment la politique israélienne envers les Palestiniens sans être antisémite. D’ailleurs, parmi les plus violents opposants à cette politique se trouvent des Israéliens modérés ou de gauche. Car Israël est une démocratie contrairement à l’ensemble des pays arabes qui vivent en théocratie ou dirigés par des dictateurs.
L’HOLOCAUSTE
Celui qui a attaqué la synagogue de Pittsburgh s’inscrit dans cette tradition haineuse anti-juive dont l’apogée fut l’accession au pouvoir de Hitler. Celui-ci souhaitait éradiquer de la terre tous les juifs, d’où l’holocauste et ses six millions de morts.
Le présumé tueur de Pittsburgh croyait même que les juifs étaient propriétaires des camions qui transportent les réfugiés du Honduras vers la frontière américaine.
Tout antisémite est enfermé dans un délire impossible à briser. Les juifs le savent à leurs dépens. Aucun juif n’est à l’abri de la haine viscérale, même depuis l’existence des camps de concentration nazis.
Il n’y a pas un autre peuple sur la terre sur qui pèse pareille fatalité. Aucun autre dirigeant de la planète sauf Hitler, issu lui-même d’une culture qui a donné tant de musiciens, de poètes et de scientifiques à l’humanité, n’a voulu faire disparaître un peuple entier de la face du monde. Or, chaque jour, des crimes antisémites se perpétuent. Le président Trump propose une solution simpliste : un garde armé dans chaque synagogue ! Atterrement, consternation et découragement sont les mots qui s’imposent.