Calgary pourrait retirer sa candidature pour les JO de 2026
La Ville souhaite une entente financière avec Ottawa
AGENCE QMI | À moins qu’une entente financière survienne entre la Ville et le gouvernement fédéral, Calgary fera une croix sur l’organisation des Jeux olympiques d’hiver de 2026.
Un référendum sur la question doit déjà se tenir dans deux semaines, mais le maire de la métropole albertaine, Naheed Nenshi, pourrait sceller l’avenir du projet avant.
« Si nous ne pouvons pas en venir à une entente mutuelle d’ici lundi [aujourd’hui], je n’aurai d’autre choix que de déposer une requête au conseil municipal pour annuler le plébiscite et retirer la candidature, un évènement que personne ne souhaite », a écrit le premier magistrat de Calgary dans un courriel envoyé au cabinet du premier ministre du Canada, Justin Trudeau, et à la première ministre de l’alberta, Rachel Notley, dont le Calgary Herald a obtenu copie.
1,75 MILLIARD $
Le quotidien indiquait vendredi que le gouvernement fédéral était prêt à mettre sur la table 1,75 milliard $, en comptant l’inflation, pour la tenue des Jeux, mais à la condition que la Ville de Calgary et le gouvernement provincial accotent ensemble leur contribution.
Or, le gouvernement Notley a déjà annoncé qu’il avait l’intention de financer le projet à la hauteur de 700 millions $, alors que la participation financière de la Ville, elle, devrait approcher les 500 millions $. Un total donc de 1,2 milliard $, soit 550 millions $ de moins que ce qu’ottawa demande.
LE FÉDÉRAL CRITIQUÉ
Hier, le ministre des Finances albertain, Joe Ceci, a aussi critiqué le gouvernement fédéral, qualifiant ses techniques de négociation de « mauvaise foi », avant d’ajouter que l’offre de son gouvernement était définitive.
À moins d’un revirement, Calgary sera en compétition pour les Jeux de 2026 avec Stockholm, en Suède, et les villes italiennes de Milan et Cortina d’ampezzo, qui ont déposé une candidature commune.
Le Comité international olympique tranchera en 2019.
Calgary espère organiser les Jeux olympiques d’hiver pour une seconde fois, après avoir été hôte de ceux de 1986.