Les investisseurs du pot dans l’oeil des Américains
Les Québécois qui investissent dans l’industrie naissante du cannabis au pays n’ont pas le droit de traverser la frontière américaine pour aller brasser des affaires là-bas.
« Les investisseurs du pot sont mieux de ne pas aller aux États-unis pour quoi que ce soit qui est lié à leurs investissements là-dedans, pour éviter les problèmes », prévient Marc-andré Séguin, associé chez EXEO Avocats.
CRIME GRAVE
Le mois dernier, Politico a révélé que les investisseurs canadiens de l’industrie du cannabis risquent d’être bannis à vie des ÉtatsUnis. Des Israéliens se seraient même fait carrément interdire l’accès au pays, toujours selon Politico.
Mais pour l’avocat spécialiste du droit de l’immigration Marc-andré Séguin, les Américains ne peuvent pas bannir à vie un investisseur si facilement. « Il faut être reconnu coupable d’une activité criminelle assez grave pour ça », insiste-t-il.
Joint par Le Journal, le Service des douanes et de la protection des frontières (SDPF) a confirmé que les investisseurs du cannabis sont toujours les bienvenus dans son pays... pourvu qu’ils ne viennent pas pour faire des activités commerciales liées au cannabis.
« Si vous allez à Miami Beach pour parler affaires avec l’industrie de la marijuana, vous n’aurez pas le droit d’entrer au pays, mais si vous y allez en vacances à la plage, oui, vous pourrez », conclut l’agent d’information Michael du SDPF.