Le Journal de Quebec

Un homme admet avoir tué dix chatons au Lac-saint-jean

- ISABELLE TREMBLAY

ROBERVAL | Un diplômé en ingénierie originaire du Lac-saint-jean reconnaît avoir tué volontaire­ment plusieurs chatons sur une période d’un an et demi.

Alexandre Sergerie, 29 ans, a adopté de petits chats qui étaient annoncés comme étant à vendre ou à donner sur des sites de petites annonces.

Plusieurs citoyens du Lac-saint-jean lui en ont donc cédé. Or, Sergerie a reconnu récemment en avoir abattu une dizaine. Certains ont été battus à mort à coups de bâton.

La macabre histoire s’est produite entre le 1er septembre 2016 et le 30 avril 2017.

Selon nos sources, les dépouilles de certains animaux morts ont même été brûlées dans un poêle à bois, au domicile de l’individu, originaire de Saint-françois-de-sales, au Lac-saint-jean.

INTERROGAT­OIRE

L’homme a reconnu avoir tué dix chats, le 27 août dernier, au palais de justice de Roberval.

Au cours de son interrogat­oire mené au quartier général de la Sûreté du Québec de Chicoutimi, l’an dernier, ce dernier a aussi avoué ses crimes à la police.

Sergerie connaîtra sa sentence le 29 novembre. « Mon client admet avoir tué des chats. Mais il n’a pas reconnu les avoir torturés », précise l’avocat de la défense Me Denis Otis.

Le criminalis­te convient qu’il s’agit d’une cause peu sympathiqu­e. Il a demandé la confection d’un rapport présentenc­iel. « Je souhaite vérifier si mon client pourrait se qualifier pour une absolution », avance-t-il.

L’individu, qui n’a aucun antécédent judiciaire, a été signalé à la Sûreté du Québec par Bianca Asselin.

La femme est propriétai­re d’un salon de toilettage de Lac-kénogami. Elle lui avait donné le bébé d’une chatte rescapée. Elle a découvert le pot aux roses en tentant de prendre des nouvelles de l’animal. En entrevue, elle affirme que Sergerie lui aurait dit s’être départi du chaton.

« Il m’a mentionné qu’il était rendu sur une ferme, mais il n’était pas capable de me dire à quel endroit il se trouvait », souligne-t-elle.

Le 1er mai 2017, elle a décidé de dénoncer la situation sur les réseaux sociaux et d’alerter la population. C’est à partir de ce moment que plusieurs langues se sont déliées.

MALADE

Selon différente­s captures d’écran obtenues par Le Journal, des internaute­s ont rapporté avoir donné eux aussi des chats à Alexandre Sergerie.

Dans une conversati­on entre ce dernier et Mme Asselin, l’homme écrit qu’il était vraiment malade lors des événements.

Il assure qu’il ne recommence­ra plus et qu’il entend se faire soigner.

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