L’après-alex Harvey est en marche
Des actions sont prises avec Ski de fond Québec
Peu importe si Alex Harvey confirme ou non sa retraite à la fin de la saison, une mobilisation s’organise déjà afin d’atténuer le vide que son départ créera sur le ski de fond au Québec.
Le champion du monde en titre du 50 km ne précise rien sur l’issue de sa carrière, mais l’activité de financement du Centre national d’entraînement Pierre-harvey (CNEPH), hier soir, lui servait de belle occasion pour exprimer son souci d’assurer une relève masculine et féminine au niveau international.
« Le ski de fond n’est pas différent des autres sports, mais compte tenu des ressources limitées dont on dispose, je pense qu’un bon travail est fait. Nous avons eu deux camps d’entraînement [à Canmore et en Californie] et beaucoup de jeunes de la relève canadienne y ont participé avec nous, ce qui est bon pour leur faire découvrir le mode de vie qui les attend s’ils accèdent à la Coupe du monde », affirme Harvey, qui quittera le pays le 10 novembre en prévision du début de la Coupe du monde en Finlande, les 24 et 25 novembre.
STIMULER LE DÉVELOPPEMENT
Si des efforts se font à l’échelle nationale, des actions sont prises également au Québec.
Dans une initiative menée par l’entraîneur Louis Bouchard, le CNEPH a prévu les contrecoups de la retraite de son illustre athlète en menant, depuis l’an dernier, une opération de détection de talent en collaboration avec Ski de fond Québec.
Des camps d’entraînement ont été tenus dans différentes régions et l’un des entraîneurs du centre, François Pépin, continuera de travailler étroitement avec la fédération provinciale.
« Il faut stimuler le développement. On en est rendu là », croit Bouchard.
UTILISER L’EFFET HARVEY
Le CNEPH s’avère l’un des trois centres nationaux d’entraînement au Canada avec ceux de Thunder Bay et de Canmore.
En plus d’harvey, deux autres membres du CNEPH ont été confirmés dans l’équipe canadienne, soit Cendrine Browne, qui amorcera une troisième saison complète après avoir participé aux derniers Jeux olympiques, et Antoine Cyr, une recrue de 20 ans sur laquelle le Canada mise surtout cet hiver pour les championnats mondiaux des moins de 23 ans.
« Ça fait deux ans qu’on sait que la fin de carrière d’alex approche. On avait sensibilisé Ski de fond Canada en leur disant : servez-vous d’alex comme un catalyseur d’intérêt », rapporte Georges Bertrand, président du CNEPH.