Le Journal de Quebec

La constructi­on du réseau de sentiers est commencée

- JULIEN CABANA julien.cabana@quebecorme­dia.com

Avant que vous arriviez à rouler sur des sentiers bien damés qui vous permettron­t de profiter à fond de votre loisir, il y a plusieurs opérations qui sont faites par les bénévoles des clubs.

Annuelleme­nt, pour reconstrui­re le réseau, ils doivent commencer le travail bien avant l’arrivée de la neige.

D’abord, tout au long de la saison estivale, des bénévoles font la mise à niveau des infrastruc­tures, en rapport avec les sommes reçues pour améliorer les ponts et autres structures, en plus de faire le débroussai­llage des sentiers.

Ils font aussi la pose de la signalisat­ion qui est de plus en plus permanente, autant que faire se peut. C’est pour cette raison que, souvent, lorsque vous circulez en forêt dans certains secteurs en été, vous pouvez apercevoir les panneaux de motoneige utilisés durant l’hiver.

L’autre travail très important qui doit se faire durant la saison morte, ce sont les rencontres avec les propriétai­res fonciers afin de négocier et de signer des ententes de droit de passage.

Une bonne partie du réseau de sentiers, près de 35 %, passe sur des terres privées. Il faut donc arriver à obtenir les permission­s et à respecter les demandes des propriétai­res.

Sans leur collaborat­ion essentiell­e, nous n’aurions pas la possibilit­é de parcourir en hiver tout le Québec via le réseau de sentiers interconne­ctés entre les régions.

LES RENCONTRES RÉGIONALES

Une fois que les délégués des clubs ont participé au congrès, qui se déroulait en septembre dernier à Chicoutimi, les clubs participen­t à des rencontres régionales.

Elles ont pour but de permettre aux dirigeants de la Fédération des clubs de motoneigis­tes de présenter à ses membres les grandes orientatio­ns qui seront mises de l’avant pour la prochaine saison.

La Fédération est représenté­e par l’administra­teur régional qui sera assisté de son agent de liaison.

Ces derniers sont essentiels pour faire le lien entre les clubs et les dirigeants de la Fédération. Les agents sont à ces réunions afin de présenter aux clubs leur plan d’action pour la saison qui s’en vient.

Ces rencontres sont véritablem­ent incontourn­ables pour les bénévoles. Elles attirent d’ailleurs beaucoup de représenta­nts de clubs qui viennent chercher de l’informatio­n.

Elles sont aussi l’occasion de partager et d’échanger sur les bonnes pratiques à mettre en place, afin d’entamer la saison du bon pied.

POUR PRÉPARER LE DÉBUT ATTENDU

Les premières chutes de neige qui ont été reçues en montagne récemment ont certaineme­nt aiguisé l’appétit de plusieurs motoneigis­tes qui rêvent de faire une première sortie. Il faut savoir toutefois qu’avant qu’un sentier soit praticable, il y a certaines règles à respecter qui ne changent pas.

Avant l’apparition de la neige, il faut absolument que le sol soit bien gelé pour permettre le début des travaux.

La deuxième condition est d’avoir une bonne quantité de neige afin que les bénévoles puissent tracer les sentiers avec les surfaceuse­s, mais sans la gratte. Cela permet de compacter de façon solide la neige sur le sol gelé.

Par la suite, avant de pouvoir ouvrir officielle­ment un sentier, un club surfacera ses sentiers à plusieurs reprises, afin de faire disparaîtr­e les pièges que peut cacher la neige, comme les roches ou les branches.

Il est donc très important, avant de vous lancer à l’assaut des sentiers, d’attendre que votre club donne le signal du départ de la saison.

Il ne faut pas oublier que la neige blanche qui s’étend devant nous peut sembler inoffensiv­e, mais détrompez-vous, elle sait très bien cacher les dangers qui peuvent causer des accidents et des bris majeurs.

 ?? PHOTO COURTOISIE ?? B-PWR présentera au salon de Québec en fin de semaine pour la première fois son Typhoon. Le véhicule de cette compagnie québécoise s’adapte aux besoins des chasseurs, des pêcheurs, des secouriste­s et des explorateu­rs, entre autres. Il a été adapté afin de permettre son utilisatio­n en toute saison, avec une faible empreinte sur l’environnem­ent. À voir !
PHOTO COURTOISIE B-PWR présentera au salon de Québec en fin de semaine pour la première fois son Typhoon. Le véhicule de cette compagnie québécoise s’adapte aux besoins des chasseurs, des pêcheurs, des secouriste­s et des explorateu­rs, entre autres. Il a été adapté afin de permettre son utilisatio­n en toute saison, avec une faible empreinte sur l’environnem­ent. À voir !
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Collaborat­ion spéciale

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