L’éducation, surtout pas un one man show
Dans son livre de 2016, l’actuel ministre de l’éducation affirmait que pour obtenir de meilleurs résultats en éducation, il faudra que “chacun des groupes impliqués dans le réseau scolaire mette de côté ses intérêts corporatistes pour accorder la priorité à ceux des élèves”. Un sage conseil qu’il devra lui-même se résoudre à appliquer. Le monde de l’éducation est trop souvent victime de l’idéologie des décideurs. Des gens qui n’aiment pas se faire contredire. Qui détestent remettre en question leurs opinions et qui affichent un profond mépris pour la science. Qui doit décider de ce qu’il convient de faire ? Pas moi. Pas vous. Encore moins un groupe de pression. Pas non plus les acteurs en place et, j’ose le dire, pas même les gens qui ont le pouvoir de le faire parce qu’ils ont, cette fois-là, remporté des élections.