Tous les espoirs sont permis pour les filles
L’équipe féminine du Rouge et Or est classée 1re au Canada à l’aube de la saison
L’arrivée de Khaléann CaronGoudreau, qui a quitté les Longhorns de l’université du Texas pour rejoindre le Rouge et Or, la présence de plusieurs joueuses d’expérience ainsi qu’un dossier de sept victoires en autant de rencontres préparatoires : plusieurs raisons permettent à la formation féminine de basketball du Rouge et Or d’entamer la prochaine saison avec optimisme.
Sur le plus récent classement canadien diffusé par U Sports, le Rouge et Or vient au tout premier rang.
« Est-ce qu’il est un peu tôt? Chose certaine, ça ne change rien à notre préparation et ça nous donne une tape dans le dos et prouve qu’on a bien fait en présaison », a mentionné l’entraîneur Guillaume Giroux, qui ne vise rien de moins que le titre du RSEQ afin de se donner un meilleur classement pour le championnat national.
JOUEUSE IMPORTANTE
L’arrivée de Caron-goudreau se veut une acquisition de taille. Après six saisons aux États-unis, dont la dernière avec les Longhorns en première division de la NCAA, la grande ailière de 6 pi 3 po a décidé de revenir chez elle afin de pouvoir jouer au basketball pendant deux ans tout en poursuivant une maîtrise en administration des affaires, ce qui lui était impossible chez nos voisins du Sud.
L’athlète de 22 ans se démarque assurément par son niveau de compétitivité, et ça se sent à l’entendre parler. D’ailleurs, l’athlète reconnaît qu’elle se met beaucoup de pression à l’heure actuelle, la pression de bien faire et de vouloir aider le Rouge et Or à gagner.
« J’ai vécu une grande pression dans les dernières semaines, car les gens du Québec s’attendent à quelque chose de moi. J’ai eu un peu de misère à vivre avec ça. Je ne veux pas décevoir les Québécois », mentionne-t-elle.
LES HOMMES UNIS
Du côté masculin, les attentes sont peutêtre un peu moins élevées. Après avoir cumulé une fiche de 8-8 l’an dernier, l’équipe de l’entraîneur Jacques Paiement fils désire mieux faire dans le but de recevoir au moins un match éliminatoire au PEPS, ce qu’elle n’a pas fait au cours des quatre dernières années.
« On était très talentueux dans les dernières années, mais ce n’est pas le talent qui fait qu’on gagne des matchs, c’est la façon avec laquelle on joue ensemble, en équipe. Je pense que c’est la différence avec l’équipe qu’on a cette année », mentionne le joueur Nicolas Bégin avec optimisme.
D’ailleurs, l’équipe masculine affrontera une formation composée d’anciens du Rouge et Or, dont Charles Fortier, le 3 novembre à 19 h au PEPS.