Un juge demande d’évaluer un multirécidiviste
Un récidiviste en matière d’agression sexuelle a reconnu hier avoir touché les seins d’une inconnue lourdement handicapée physiquement après l’avoir embrassée, contre son gré, au dernier jour de l’an.
Stéphane Guay, un homme de 49 ans de Lévis, a plaidé coupable à une accusation d’agression sexuelle sur une trentenaire, une femme clouée à son fauteuil roulant en raison d’un lourd handicap physique.
Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2018, soirée du Nouvel An, Guay sortait de l’appartement de sa mère, dans un immeuble à logements de Lévis, quand il s’en est pris à une femme handicapée qu’il a croisée dans un couloir.
Guay s’est approché de la femme en fauteuil roulant, qu’il ne connaissait pas. Il l’a d’abord embrassée au visage, près d’un oeil. Quelques instants plus tard, Guay lui a touché les seins par-dessus ses vêtements, sans son consentement.
IL AVAIT VIOLÉ UNE DÉFICIENTE
L’accusé a déjà été condamné à une peine de quatre ans de pénitencier, en 2013, pour avoir agressé sexuellement à trois reprises une femme de 40 ans ayant une déficience intellectuelle sévère.
Cette victime résidait dans le même immeuble que la mère de Guay.
Ce dernier avait violé la femme et l’avait même sodomisée, sans préservatif.
Il est sorti de prison début 2017 avant d’être arrêté, en janvier dernier. Détenu depuis, un autre chef d’agression sexuelle s’est ajouté entre-temps à son dossier.
La poursuite lui reproche d’avoir agressé sexuellement une victime de 44 ans, entre le 28 octobre et le 8 décembre 2017.
DANGEREUX OU À CONTRÔLER
En raison de ses antécédents judiciaires en matière sexuelle, notamment à l’endroit de personnes handicapées, le juge a ordonné, à la demande de la poursuite, que Guay soit soumis à une évaluation afin de déterminer s’il doit être déclaré délinquant dangereux ou à contrôler.
Il est déjà inscrit à vie au registre des délinquants sexuels, depuis sa condamnation en 2013.
En 2008, il avait aussi reçu une peine à purger dans la collectivité pour être entré par effraction chez une sexagénaire de Lévis, qui l’avait trouvé complètement nu dans son salon.
Le dossier de Guay doit revenir devant le tribunal le 17 décembre prochain.