Le Journal de Quebec

25 minutes avant que l’ambulance arrive

- ISABELLE TREMBLAY

DOLBEAU-MISTASSINI | La conductric­e qui a appelé les secours après avoir vu l’accident qui a coûté la vie à Patrick Ouellet soutient avoir attendu beaucoup trop longtemps sur le bord du chemin avant d’avoir de l’aide.

Pour Julie Fortin, les minutes ont été interminab­les avant l’arrivée des services d’urgence. Elle calcule que les ambulancie­rs sont arrivés plus de 25 minutes après son premier appel au 911.

Pourtant, leur caserne de Saint-félicien est située à sept kilomètres de l’impact. Elle se demande si Patrick Ouellet aurait pu être sauvé si les ambulancie­rs étaient arrivés plus rapidement.

La femme de 40 ans a appelé le 911 à 5 h 6 lundi matin. Mais ce n’est qu’après son deuxième appel à 5 h 20 que les ambulancie­rs se sont mis en route. Ils sont arrivés sur place à 5 h 31.

Le directeur de la centrale 911 d’alma, Bernard Dallaire, assure que le travail a été fait dans les règles de l’art par son personnel. Il précise que les services d’urgence requis sont mobilisés avec les informatio­ns transmises par l’appelant.

TROIS PRIORITÉS

« Ils sont déterminés selon trois priorités, soit la vie, les biens et l’environnem­ent. A priori, l’ambulance n’a pas été appelée (lors du premier appel) et malheureus­ement, il y a eu mort d’homme », poursuit le gestionnai­re. Il ajoute que les services ambulancie­rs ne sont pas appelés automatiqu­ement chaque fois qu’une sortie de route se produit.

Julie Fortin est hantée par les images de l’accident.

« J’étais en panique (lors du premier appel). Je n’étais pas capable de m’approcher du véhicule du monsieur », relate-t-elle.

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