25 minutes avant que l’ambulance arrive
DOLBEAU-MISTASSINI | La conductrice qui a appelé les secours après avoir vu l’accident qui a coûté la vie à Patrick Ouellet soutient avoir attendu beaucoup trop longtemps sur le bord du chemin avant d’avoir de l’aide.
Pour Julie Fortin, les minutes ont été interminables avant l’arrivée des services d’urgence. Elle calcule que les ambulanciers sont arrivés plus de 25 minutes après son premier appel au 911.
Pourtant, leur caserne de Saint-félicien est située à sept kilomètres de l’impact. Elle se demande si Patrick Ouellet aurait pu être sauvé si les ambulanciers étaient arrivés plus rapidement.
La femme de 40 ans a appelé le 911 à 5 h 6 lundi matin. Mais ce n’est qu’après son deuxième appel à 5 h 20 que les ambulanciers se sont mis en route. Ils sont arrivés sur place à 5 h 31.
Le directeur de la centrale 911 d’alma, Bernard Dallaire, assure que le travail a été fait dans les règles de l’art par son personnel. Il précise que les services d’urgence requis sont mobilisés avec les informations transmises par l’appelant.
TROIS PRIORITÉS
« Ils sont déterminés selon trois priorités, soit la vie, les biens et l’environnement. A priori, l’ambulance n’a pas été appelée (lors du premier appel) et malheureusement, il y a eu mort d’homme », poursuit le gestionnaire. Il ajoute que les services ambulanciers ne sont pas appelés automatiquement chaque fois qu’une sortie de route se produit.
Julie Fortin est hantée par les images de l’accident.
« J’étais en panique (lors du premier appel). Je n’étais pas capable de m’approcher du véhicule du monsieur », relate-t-elle.