Le Journal de Quebec

La famille de la disparue n’avait plus accès à la maison

- ELISA CLOUTIER

Quelques jours après la disparitio­n de Josiane Arguin, un membre de sa famille s’est rendu à la résidence où elle demeurait avec Simon Brind’amour pour en savoir plus, mais l’homme lui a refusé l’accès.

Selon ce qu’a appris Le Journal, le conjoint de Josiane Arguin a alors affirmé à la famille qu’elle avait quitté la résidence après « une chicane », avant de claquer la porte.

L’homme de 37 ans a ensuite empêché la famille d’entrer dans la résidence, située au 701, avenue d’anvers.

Selon ce que Le Journal a également pu apprendre, c’est Brind’amour lui-même qui aurait signalé la disparitio­n de sa conjointe aux policiers le 15 septembre dernier, soit deux semaines après qu’elle a été vue pour la dernière fois.

Le suspect avait également des problèmes de consommati­on de métamphéta­mines, selon nos informatio­ns.

ONDE DE CHOC

La nouvelle a créé toute une onde de choc sur les réseaux sociaux hier, alors que plusieurs proches et amis ont voulu rendre hommage à la victime.

« Elle était tellement souriante. Elle m’a souvent ouvert les portes de son appartemen­t quand j’étais dans le besoin, même si elle quittait pour aller voir ses parents à Québec », affirme Jonathan Benjamin, attristé.

« Qui es-tu, toi, simple humain, à prendre la vie d’une autre personne ? Qui es-tu pour te prendre pour Dieu ou pour le destin ? Qui es-tu pour voler le coeur d’une mère, d’un père et d’un frère ? » écrit pour sa part une amie, Sara Allen.

UN AN ENSEMBLE

Jeudi, un important déploiemen­t policier a été vu dans la maison que louait le couple.

Les enquêteurs ont même mis à contributi­on une équipe canine spécialisé­e dans la recherche de cadavre.

Selon Facebook, Simon Brind’amour et Josiane Arguin étaient en couple depuis le mois d’août 2017.

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