Les cols blancs optimistes au sujet des négociations
Même si les négociations pour le renouvellement de leur convention collective viennent à peine de débuter, les cols blancs de la Ville de Québec ont affiché un optimisme qui tranche avec les pourparlers précédents.
« Nous sommes loin des négociations de 2014. Je ne vois pas d’enjeux majeurs cette fois. C’est de bon augure », a soutenu Réal Pleau, président du Syndicat des cols blancs, hier au Journal.
Les derniers pourparlers avaient été tellement ardus que le syndicat des cols blancs avait déposé un avis de grève générale illimitée, en 2014. Le conflit de travail avait cependant été évité in extremis. « On a eu une première rencontre le 22 octobre et nous avons échangé nos cahiers de demandes. Les échanges sont cordiaux », a ajouté M. Pleau.
Chez les pompiers, les négociations ont débuté le 26 octobre. « Le climat est excellent. Tous les éléments sont en place afin que nous ayons une convention collective signée par les deux parties », a raconté le directeur du Service, Christian Paradis. Éric Gosselin, président de l’association des pompiers professionnels de Québec, a confirmé « qu’on a beaucoup de devoirs à faire, mais c’est positif. Le climat de travail est meilleur quand on a un contrat signé en bonne et due forme. »
Du côté des policiers, le président de la Fraternité, Marc Richard, a indiqué que « ça va bien ». Selon lui, le principal enjeu sera « la restructuration du service », ce qui est intimement lié à la nouvelle centrale de police dont l’emplacement n’est pas encore connu.
Les dirigeants du syndicat des cols bleus et ceux de l’alliance des professionnels
n’ont pas rappelé Le Journal.
« PAS DE GROS PROBLÈMES »
Interrogé hier après-midi sur les négociations avec les employés municipaux, le maire Labeaume a fait remarquer « qu’à partir du moment où le dossier des fonds de pension est réglé, c’est beaucoup plus facile. Il n’y a pas beaucoup d’inquiétude. Je ne vois pas de gros problèmes à l’horizon. »
Les conventions collectives des principaux groupes de travailleurs arrivent à échéance le 31 décembre 2018. La nouvelle loi sur le régime de négociation encadre les pourparlers de façon stricte. Elle impose aux parties des échéanciers précis pour éviter que les négociations ne traînent en longueur.