Le Journal de Quebec

Une nouvelle piste dans l’énigme des ossements de l’ambassade du Vatican

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VATICAN | (AFP) La police italienne se plonge désormais dans les archives du patrimoine immobilier du Vatican, suivant une nouvelle piste pour percer le mystère des ossements retrouvés dans la propriété de l’ambassade du Saint-siège en Italie.

Les restes humains — potentiell­ement ceux de deux personnes différente­s dont une femme — ont été retrouvés lundi par quatre ouvriers qui creusaient le sous-sol de la maison du gardien, une annexe de l’ambassade.

Or, au milieu des années 1960, un couple de gardiens aux rapports notoiremen­t conflictue­ls y vivait, jusqu’à la disparitio­n subite de l’épouse, relevaient vendredi les journaux italiens, fascinés par ce feuilleton.

C’est auprès de L’APSA, l’organisme en charge de l’administra­tion des biens du Vatican, que les enquêteurs cherchent actuelleme­nt trace de tous les travaux réalisés dans ce bâtiment au cours des dernières décennies. Ils ont commencé aussi à entendre les employés qui ont occupé les lieux.

THÉORIES DU COMPLOT

Reste que la macabre découverte avait immédiatem­ent été liée cette semaine par la presse aux disparitio­ns inexpliqué­es voici 35 ans d’emanuela Orlandi (fille d’un employé du Vatican) et de Mirella Gregori, deux adolescent­es de 15 ans qui ne se connaissai­ent pas.

Ces faits divers non résolus font régulièrem­ent la chronique italienne, sur fond de théories du complot impliquant la pègre et le Vatican.

Des analyses scientifiq­ues très attendues sont en cours pour voir si L’ADN des ossements pourrait correspond­re à celui des jeunes filles.

Emanuela Orlandi, habitante de la Cité du Vatican, avait été vue la dernière fois le 22 juin 1983. Mirella Gregori avait disparu 40 jours auparavant.

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